Époque désolée

Oserais-je vous demandez si vous regrettez ces temps, où tout était plus calme ? Je conçois bien que chaque décennies ont leurs lot de problèmes. Mais tout de même, des époques où les gens discutaient, s’écrivaient et ne courraient pas comme des poules sans têtes, ça doit peiné de ne plus retrouvé de ces moments.

Qu’avons-nous pour nous distinguer à notre époque ? Cette démesure que je ressens tellement en mes pairs, ne serait-ce pas-là que le reflet de mon époque ?

Je n’ai pas grand-chose avec quoi comparé à vrai dire. Né sur la fin de 80, enfant en 90, ado en 2000, puis adulte, donc plus conscient de mon lieu et de mon temps. Je n’ai connu que ça, pas autre chose. Parfois dans des bouquins d’histoire, me parvient des brises, de ce qui était. D’entrevue télévisée aussi, m’enlace de nostalgie et bien que je n’y étais pas, d’une profonde tristesse et d’une amertume palpable, de constater ce que nous sommes devenus en quelques décennies.

C’est déprimant que je ne puisse goûter à ce calme. À cette grande classe qui caractérise certaines époques.

C’est un manque d’estime et de présence, contagieux, qui rassemble les hommes de notre époque. Je n’en reviens jamais du niveau de dégoût qu’ils arrivent à me procurer, parfois.

Mais attention, je ne dis pas qu’il n’y avait pas des hommes dégoûtants avant, mais aujourd’hui ils sont glorifiés et accepter, réduisant tout le monde à leur niveau.

Car oui, en acceptant, que ce soi conscient ou par abandon, vous devenez complice.

Et par ce fait nous homogénéisant tous au même rang, à la même image.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Toutes les histoires 2

Aisé de critiquer un homme et de le pointer du doigt pour ses actions. Alors que l’histoire de chacun est un amas, des histoires de ceux d’avant, que ce soi une continuité ou des inspirations.

L’idée du mal ne germe pas seule. Elle se développe et se nourrit également. L’histoire nous à même démontrer, que dans leurs folies certains hommes croyaient réellement bien faire.

Bien qu’en quel point piétiné, annihilé, détruire, un autre être soi bien ? Si ce n’est que la multiplication de la pensée au travers de dogme ou de courant malsain. Qui insidieusement se glisse dans l’esprit des plus faibles, leur donnant l’illusion de légitimité, car ils ont le nombre.

Et le monde lui de se tût, ou de ne réagir que par gain, plus que lorsque la démesure devient trop grande. Quoi pensé de mes frères ici-bas, qui demeure assis dans l’ineptie, que penser de moi ?

Nous sommes tous au même point, c’est comme ça que nous nous consolons et nous rendons légitime de persister assis. Pareil à ceux de toutes les époques.

Mais dites-moi donc alors; Qui sont les pires ?

Je me questionne souvent sur ce fait. Si nous ne tirons pas nous-même, n’en donnons pas l’ordre non plus, mais que nous ne faisons rien pour l’empêcher, ne sommes-nous pas coupables également ?

Je crois sincèrement que oui.

Aucun de nous ne pouvons donc juger les peuples, les mœurs ou les conflits.

Aucun.

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Un soir parmi d’autres

Il est 23h17, je suis assis là tranquille. Dans la noirceur d’une soirée, d’une nuit, je ne sais pas si à cette heure il est nuit. Je suis là seul avec mon odeur et je réfléchis, je pense, toujours.

À ce que serait ma vie sans tous ces tourments. Ce que serait le temps sans tout ce mépris. L’existence sans tous ces questionnements. L’avenir avec des gens, des amis, une famille présente. Entourer de grâce et non du néant.

Hélas, je doute fortement que nous ayons un jour ces réponses, pourtant ce n’est pas à défaut d’essayer de revenir dans ce monde.

Le plus difficile n’est pas de sortir, d’avoir une hygiène de vie, une routine. Ce n’est pas non plus d’accepter que dorénavant nous faisons les choses par habitude, que le stress nous guettera toujours dans l’inconnu.

Non, le plus difficile et ce qui m’est bien impossible est d’oublier, simplement oublier.

Comment oublié toute cette indifférence de nos pairs, toute cette souffrante solitude. Tout ce mal croissant de suffoquer dans le néant. Trop de temps de réflexion qui ont noirci mon âme et ma vision.

Irréversible qu’est tout cela. On ne guérit pas de l’absence.

Trop ancré en l’être toutes ces années d’enfermement, trop de brûlures qui ont complètement ravager quasi toutes émotions, tuant l’homme.

Il est facile de blâmer la vie, mais au fond, je suis bien le seul responsable de m’avoir abandonné, en cour de route.

J’aurais beau crié au scandale, mais au fond, seule la chatte y réagirait.

Le temps passe pour tous, il nous accable tous, personne n’y échappe, il est seulement plus prenant pour certains.

Un équilibre, en voilà une chose qui serait bien.

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Petite bête

Ma contradiction vient de ce que je suis au fond, qui affronte les principes bâtit et crée donc des éclatements de l’être. La différence entre la bataille que le corps, doit mener à l’esprit, pour s’affirmer et ne pas demeurer cacher.

Tout ça c’est encore de la faute de la vilaine bête, encore et toujours. Facile blâmer le monstre en soi, quand on ne trouve pas d’autre solution lorsqu’il vient, que le nourrir jusqu’à l’indigestion.

Je ne crois pas que l’on puisse la tuer, sans se tuer également. Tenter de la comprendre, au lieu de la fuir et de créer des préceptes contraires à mon être, fût été peut-être meilleure solution. Que de scindé mon moi en deux, l’empêchant par le fait même, de se développer complètement.

Cette bête n’était peut-être pas si infâme; mais peut-être que oui; Vais-je risquer de blesser des gens pour le savoir, en la relâchant ? Bien sûr que non.

Je n’ai pas souffert toutes ses années, créer involontairement tous ces tares de mon esprit, pour rien.

Je ne veux pas !

Je n’oserais jamais, je la connais bien. Même que je l’ai sûrement pervertit plus qu’elle ne l’était, à force de la nourrir. Si un monstre incontrôlable devait un jour surgir, que l’on soit témoin, je serais le seul à blâmer.

Faites que mon erreur ne souffre pas âmes.

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L’espérance

Un homme marchait vers demain, une étrange sensation de déjà-vu le long de sa route. Les images d’une vie, des odeurs familières, des sons, des émotions, des moments, comme ceux d’hier. Le temps des morts est le temps de toujours, du souvenir.

De continué malgré la fin, après cette agonie qu’est l’existence. Cette vie qui rendue à ce stade, il n’est plus nécessaire de critiquer. Que reste-t-il dans la mort, dans ce trépas ? Si la mort est un néant, donc nous ne subissons plus les autres êtres, alors se doit être ça le paradis.

Ce paradis que l’homme espère tant. Le sait-il, ou du moins le comprendre, que la fin des choses laissent sous-entendre, que paradis ou pas, il n’en aura pas conscience. C’est un questionnement qui me laisse perplexe; supposons qu’il s’en doute fortement; pourquoi se laisse-t-il berner par des charlatans ?

Dans l’espérance qui caractérise cet humain, qui prime trop souvent sur sa logique. Il se laisse couramment mener en bateau. La plupart n’y déroge même pas au final. La mort est la seule fin valable. Du moins la seule chose donc nous sommes, plus que certain, de son arrivée.

Le reste est belles pensées, certes. Que bien fassent à ceux qui désirent encore chercher l’émerveillement, dans le néant absolu. Utilité je cherche toujours, mais en même temps, c’est encore ce que je fais le mieux. Questionner mon miroir …

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