Un homme marchait vers demain, une étrange sensation de déjà-vu le long de sa route. Les images d’une vie, des odeurs familières, des sons, des émotions, des moments, comme ceux d’hier. Le temps des morts est le temps de toujours, du souvenir.
De continué malgré la fin, après cette agonie qu’est l’existence. Cette vie qui rendue à ce stade, il n’est plus nécessaire de critiquer. Que reste-t-il dans la mort, dans ce trépas ? Si la mort est un néant, donc nous ne subissons plus les autres êtres, alors se doit être ça le paradis.
Ce paradis que l’homme espère tant. Le sait-il, ou du moins le comprendre, que la fin des choses laissent sous-entendre, que paradis ou pas, il n’en aura pas conscience. C’est un questionnement qui me laisse perplexe; supposons qu’il s’en doute fortement; pourquoi se laisse-t-il berner par des charlatans ?
Dans l’espérance qui caractérise cet humain, qui prime trop souvent sur sa logique. Il se laisse couramment mener en bateau. La plupart n’y déroge même pas au final. La mort est la seule fin valable. Du moins la seule chose donc nous sommes, plus que certain, de son arrivée.
Le reste est belles pensées, certes. Que bien fassent à ceux qui désirent encore chercher l’émerveillement, dans le néant absolu. Utilité je cherche toujours, mais en même temps, c’est encore ce que je fais le mieux. Questionner mon miroir …
Jack Asmo Tous Droits Réservés