5 décembre

Lundi matin, toujours rien écrit. Un texte exige beaucoup d’énergie, ça vide, sans rien donné en retour.

Les déchirures de l’âme sont si grandes, que je ne sais jamais par où commencer.

Ce début de décembre particulièrement stressant; déjà que c’est un mois de merde, ingrat, cette année s’est pire.

Je me dit entre deux désespoirs, que j’aurais aimé aller plus loin dans la vie.

Toute une vie qui est inatteignable, laisser en suspends quelque part dans le temps, oubliée à présent.

Dans ce cas, c’est une chance que j’ai plus peur de la vie, que de la mort.

L’écriture est une succession de mots et d’idées, acquise au fil du temps et de l’inspiration qui va.

Demeure un texte assez brouillon, plaira à ceux qui ne se cassent pas la tête.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Il

« Un livre il faut l’ouvrir, si l’on veut commencer à écrire.
Tout comme l’étranger doit parler, si l’on souhaite le connaître. »

Tu est mon reflet, pourtant je ne te guide pas. Je te vois, sans te reconnaître. J’en suis venu à te nommé « étranger », celui qu’on aime croire d’ailleurs.

Il s’est bâtit tout seul, a apprit ce monde seul, a développé son être et ces principes seul, a chuté seul et au final il crèvera tout seul.

Seuls sont tout les hommes, tout les êtres et toutes les pensées dans ce monde. Il n’est pas différent des autres. Qu’attendait-il au fond?

Il l’a toujours connu et raisonner ce monde. Compris qu’en chacun ce trouve l’ennemi suprême. Étonnamment la surprise guète même les penseurs.

La pensée sans l’agir est bien futile. Sans messager pour porter ces mots, sans présence pour l’appuyer, sans pertinence.

Aucune légitimité d’être, perdu dans le vide, à l’écart de la vie. L’état des choses se résumant à l’absence de l’être.

L’étranger, l’égarer, sans le messager ne peuvent exister. De même que sans la raison, le messager n’est pas. Ainsi vas la vie…

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Décembre maudit

Décembre est mois ingrat, mais pas par lui même. Il n’est qu’une victime tout comme les êtres solitaires de ce monde. Qui souffrent à en crevé, de ce mois rendu ingrat par les hommes. Ceux la qui se plaisent à ce voiler le visage, ce cacher derrière les mensonges qu’ils aiment perpétuer.

Que l’on s’entende, si tu n’accorde pas deux minutes à quelqu’un, c’est que tu t’en contrefout, pas que tu pense à lui. Ça ne fait que l’attaquer en son âme de lui dire qu’un moment donné, tu as pensé à lui. Le laissant qu’avec de déchirants questionnements, ce n’est certes pas de l’amour, ni de l’amitié.

Alors qu’est-ce, de l’insouciance certainement, ou de la mesquinerie? De ce mois, censé être un moment de retrouvailles, de fêtes, de famille, pour les oubliés il n’en ai rien. Tout ceux que l’on ce complaît à laissé dans un coin, ignorer. On croirait à un peu de volonté, mais cela leurs semble impossible.

Décembre est un mois qui oppose à l’extrême, les deux facettes de ce monde. Ceux qui on tout sont plus qu’heureux, tandis que ceux qui n’ont rien sont très malheureux. C’est dommage, car avec quelques efforts, ce mois pourrait être que du bonheur. Un changement marquant pour les délaissés.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Nous

On nomme humain
ces sales pestes
pestilentielles

On dit de la main
qu’elle guide tout gestes
gestuelle festive

On sait que le pain
est la nourriture de l’âme
amer déception

On comprend rien
aux grands drames
dramatiquement seul

On espère bien
des jours plus gaies
gaieté incluse

Le manque d’entrain
étouffe la créativité
crèvent nos frères

Figez dans l’airain
que pouvons-nous encore
encré si profondément

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le poète

Tourne tourne les moulins de feux
Tombe tombe l’homme idiot
Tambourine le silence

Carcasse mauditement achevée
Carcan sers trop l’homme banal
Conclusion hystérique

Éloge funeste d’un rat décent
Éclat de rire d’un monde mortifier
Éblouissement transparent

Antonyme moins opposé que l’humain
Anonyme dévoué de ce monde ignorer
Astral démagogie

Inventeur de mots et de sens
Individu doté d’une raison
Le poète crois trop..

Jack Asmo Tous Droits Réservés