Un monde sans noirceur

Septembre 2018

Les tournantes du temps réduisant les hommes à une image fausse de leurs personnes. L’on oublie que l’étude de l’histoire, en est une de mensonge, car celle-ci en est une de points de vue. Les souvenirs d’un être sont déjà peu fiables, alors imaginez celles d’un peuple. Réduit aux perceptions et au bon vouloir de la politique.

La politique a tué la réflexion, les idées !

Est-ce que l’on me donne vraiment ce que je ne mérite ou est-ce que je mérite-pas cette humanité ? Suis-je un chien ou un homme ; sujet mainte fois traité par les artistes et philosophes, cette question de la place de l’homme, dans l’abandon, dans les inexistences, surtout celles que l’on nous a tendu. Tellement de mensonges gruges cette société, qui se croit sans reproche.

Où est la dissidence, quand nous murmurons son nom. Ô gloire éphémère, ô triste lubie d’un temps, continue de parker tes demi-morts dans le néant ! Ô songe du désespoir, entend les cris de celui qui n’est-plus, voit où tous sont aveugles, rugit dans les esprits fermés et jamais n’oublie les raisons de ta venue.

Que dans des décennies, le gage de ne jamais s’asseoir sur ses acquis demeure.

Ô toi songe, fait rêver les hommes à mieux, qu’un jour le tourment ne soi que le lointain souvenir d’un peuple, dans les écrits des aînés.

Qu’écrirons les gens, si la noirceur s’éteint ? Qu’un peuple se remettant constamment en cause, seul et qu’il n’y a plus lieu de revendication, de remise en question et de hurlement dans la nuit ?

Si tout le monde voit le même soleil, à quoi bon le décrire ?

Que serait ce monde sans demi-mesure ? Que deviendrait les émotions, les nécessités, les urgences de vivre ?

L’humanité n’aurait aucun sens sans ses diversités, car, sans ces diversités, elle serait non-voyante. Elle en serait une chose que nous nommerions différemment, certes.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

2 réflexions sur “Un monde sans noirceur

  1. L’humanité ne se résume-pas qu’à une anomalie, tu sais. Certes, l’humain gêne de non-sens, mais dans ses non-sens, il y a du bien et du beau, comme dans cette nature que tu chérie. L’homme est de cette planète, il l’a oublié, oui, malgré tout, le sera à jamais.

    Belle continuité.

    D’un ancien ami.

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