Ce que je suis …

Je suis moi
Comme les miens contradictions
Comme tous je suis unique
Mais pas tant
Car nous sommes un ensemble
Construit des mêmes particules
Amour, haine, surprise, dégoût, peur
L’échelle diffère, mais tout demeure
Tu, il, nous, vous, ils, c’est d’autres je

Je suis moi
Autonomé comme chacun
Homme
Messager du néant
Penseur de l’absolu
Éclateur de porte blindée

Je suis moi
Nommé par les autres
Disponible
Serviable
Attachant
Résiliant

Je suis moi
Il y aurai tellement à dire
Je suis un mix parfait
De moi et des autres
C’est dans le regard de l’autre
Qu’on fini par se reconnaître
Et se définir

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Perdition

Je m’ennuie en ces jours, la vie étant très avare en stimulations ! J’en suis rendu à quémander sur des chemins indécis, un semblant de reconnaissance de mon existence, ou peut-être n’est-ce là qu’un autre leurre.

Dans cette réalité où je n’avais pas le droit à l’erreur comme tous, mais où j’avais tous les tords comme personne. J’étais devenu un paria, un exilé, mais contradiction humaine oblige, une nécessité pour certains. J’étais ce ballon donc on ne veut pas et qu’on se relance ; j’étais loin d’être un homme, car pour cela faut-il d’abord être de chairs, que d’air.

Avec ce système qui fait n’importe quoi et dans lequel je dois me battre à l’épuisement, pour faire ressortir les faits, hors de leurs interprétations et couvertures. De ces gens que l’on croirait de bonne foi, en plissant les yeux, de loin, poussant le vice à transmette impunément de faux renseignements, me nuisant directement face aux simplets, qui ne feront-pas l’effort de comprendre d’eux-même.

Je suis tellement fatigué, cette fatigue ralentit mon corps et mon esprit. Réduisant de plus en plus ma capacité à me défendre, même à seulement répondre. Je me retrouve cloué sur place, à accumuler des non-sens ! Je me dégoûte, le voilà cet être qui ne se reconnait-plus dans le miroir. Huit ans plus tard, il revient, celui que j’aimais nommer étranger, car il convient bien à tous de le croire d’ailleurs et « Il », je peux m’en laver les mains plus aisément.

Je tourne en rond dernièrement, à quelque part je permets qu’on m’estime à une valeur insuffisante, pour m’aider. C’est peut-être moi aussi qui ait une vision périmée de la relation d’aide. Pour moi c’est une discussion, d’où le but est d’amener d’autres façons de voir. Essentiel pour penser et repenser son monde. Primordial j’oserais dire.

L’absence me gruge l’esprit, zombifiant par delà toute possibilité de réparation. Ça me tue.

Jack Asmo Tous Droits Réservés