Il est 23h17, je suis assis là tranquille. Dans la noirceur d’une soirée, d’une nuit, je ne sais pas si à cette heure il est nuit. Je suis là seul avec mon odeur et je réfléchis, je pense, toujours.
À ce que serait ma vie sans tous ces tourments. Ce que serait le temps sans tout ce mépris. L’existence sans tous ces questionnements. L’avenir avec des gens, des amis, une famille présente. Entourer de grâce et non du néant.
Hélas, je doute fortement que nous ayons un jour ces réponses, pourtant ce n’est pas à défaut d’essayer de revenir dans ce monde.
Le plus difficile n’est pas de sortir, d’avoir une hygiène de vie, une routine. Ce n’est pas non plus d’accepter que dorénavant nous faisons les choses par habitude, que le stress nous guettera toujours dans l’inconnu.
Non, le plus difficile et ce qui m’est bien impossible est d’oublier, simplement oublier.
Comment oublié toute cette indifférence de nos pairs, toute cette souffrante solitude. Tout ce mal croissant de suffoquer dans le néant. Trop de temps de réflexion qui ont noirci mon âme et ma vision.
Irréversible qu’est tout cela. On ne guérit pas de l’absence.
Trop ancré en l’être toutes ces années d’enfermement, trop de brûlures qui ont complètement ravager quasi toutes émotions, tuant l’homme.
Il est facile de blâmer la vie, mais au fond, je suis bien le seul responsable de m’avoir abandonné, en cour de route.
J’aurais beau crié au scandale, mais au fond, seule la chatte y réagirait.
Le temps passe pour tous, il nous accable tous, personne n’y échappe, il est seulement plus prenant pour certains.
Un équilibre, en voilà une chose qui serait bien.
Jack Asmo Tous Droits Réservés
très beau texte, si tu devait publier tes écris dans un livre je pense que ta prose plairait 🙂
très beau texte, si c’était publié en livre tes textes plairaient surement 🙂
tes réflexions sont profondes c’est super interessant car tu ne pense pas en mode « mouton »
Merci pour ton passage 🙂