Grisaille

Il fait tellement gris ces jours-ci, tout est sombre, la vie cachée. Pas que cela me déplaise, je reconnais la mère nourricière à l’œuvre; et puis dans les zones de mon esprit voués au constat, il fait beaucoup plus noir.

Le temps n’affecte donc que mon corps et non mon cerveau, chose incroyable pour un humain, penserait-on et pourtant, je suis la preuve qu’un homme parfois, peut naître différent. L’ultime certitude que j’ai si ardemment cherché, ne serai-t-elle pas que mon propre reflet ?

Ça fait peur.

L’émerveillement ne vient pas en trouvant les réponses, mais bien en partageant son être. Ainsi nous ne gardons pas pour nous les éclaircissements.

Même le plus gris des ciels, ne masquera pas le soleil qui éclaire le partage des êtres.

Et voilà qu’en disant cela la lumière revient, comme quoi l’univers est bel et bien à notre écoute.

Respectons tous les ciels peu-importe leurs couleurs.

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De terme à terne

Les mots sont souvent bien banaux, comparer à notre ressentit.

Bien acre et nacré de légitimité ou même dépourvu de raison, pour refléter ces moments d’incompréhension.

Nettoyer de sens et de logique, sont trop d’instants dans une vie, beaucoup trop, qui nous reviendront amer.

Ellipse des événements, nous perdons du temps à réfléchir, plutôt qu’à les vivre. Sommes-nous vraiment fait pour ce monde qui est impitoyable, sur la notion du début et de fin de chaque chose ? Vérité demeure que nous ne vivons pas pleinement, ces minutes, qui finissent par nous manquer au final.

Je songe à ma chatte qui passe son temps à dormir; est-elle accomplit, comparer à un loup, ou à un héron ? Où est-elle corrompu par notre inaction ? Avons-nous contaminé les animaux que nous utilisons ?

Où n’est-ce là qu’une autre diversion pour m’empêcher de vivre ?

Qu’est-ce que je ressens en ce moment si ce n’est que le vide ? Comme je n’est pas d’émotion à partager, que des questionnements, incongru certes, parfois; mais tout de même la gratuité de réflexion.

Prenez et mangez en tous, car ceci est le corps du penseur éparpillé aux quatre vents.

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Hésitation

C’est la peur qui me fait hésiter à faire beaucoup de choses. Juste de régler les situations inégales. À une époque j’aurais réglé ça rapidement et sauvagement. Aujourd’hui, la peur me retiens; et si et si !

Dans l’incertitude, de beaucoup de choses, je n’aime plus à m’y trouver. Je n’ai plus n’y la force n’y le courage. Délibérément suffoquer, restreint, pour ne pas craindre. Je suis comme un mort à ne pas agir à ma guise. Que ce soi lui qui me contraigne et non pas moi, pour le bien.

Des énormes maux de tête je me crée, apparemment je n’ai rien au cerveau. Mais ce mal il vient bien de quelque part ? J’éprouve de plus en plus de difficultés à réfléchir, je tourne en rond, j’en ai marre. Faites que ça s’arrête !

Je suis épuisé de penser, je vous prie, reprenez ce don.

Que le penseur ce tût un peu, que le visionnaire du néant cesse, que tout, tout ne soi plus que vague souvenir.

Arrgghhh

J’ai mal.

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Le jeu

Je détruis les hommes avec leurs histoires, l’absolu. Au mieux une claque renversé, durcissant l’acte, par les jointures suprêmes. En cas de résistance je pourrais le déraciner au complet de tout son arbre, jusqu’à ses aïeuls assis, s’il le faut. Oui je vous le dis, je les ferais tomber des arbres ces réfractaires de la raison. Un par un, dans des éclats de transfiguration, oui, oui, alors ils verront, ou mourront.

Qui suis-je ?

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Comme ça #10

*C'était pas marrant en 2012.

Tanné, fatiguer de rester seul chez moi, me blesser constamment; à m’affaiblir, à devenir une inutilité, qui n’a pas de nom, qui n’a pas d’identité. Qui n’a pas de but. Tanné de rester là écorché, de me faire mal, de souffrir jour après jours. Sans personne pour me comprendre, sans personne pour savoir. Mais qu’ai-je donc fais à ce monde pour ne mériter que cela au final. J’ai toujours essayé de l’aider de mon mieux, j’ai tout fait. Je veux tant, repartir sur de bonnes bases. À croire que je n’y arriverais  jamais. Dans ce monde qui me repousse autant que je le repousse.

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