Rageux

Avons-nous toujours quelque chose à perdre. L’être se rebâtit sur les hécatombes de tout ce qui est mort, ce qui était, mais qui est perdu. La rage peut encore brûler un être, même s’il ne reste que des cendres. Pourrait-on croire que du grain pousse la vie et non la perpétuité de destruction.

Dans ce feu brûlant qui vous arrache les tripes. De cette violence meurtrière qui ne demande qu’à sortir et d’exploser. Pourquoi devrions-nous subir les inepties d’autrui ? Car ces humains s’auto-protége avant même les actes posés. C’est cette facilité qu’à l’homme de tout excuser.

Est-ce vraiment le bruit qui me dérange ? Ou n’est-ce pas plutôt l’illogisme de la situation, qui me frappe une fois de plus, en plein visage !?

Peut-importe, je suis coincé dans une nouvelle anxiété qui nuira à ma vie, une fois de plus. Cette hygiène de vie ne tiendra pas éternellement, dans ce désordre qui m’est imposé.

De douleurs en douleurs est encore le penseur dans l’absolu.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Mérite premier

Le temps dans une démesure sentie, rigole bien fort de cette absence en mon être. Où est-elle cette putain de rage ! Lorsqu’on en aurai de besoin pour nous extirper du gouffre. Où se trouve la perversion, qui pourrait nous fendre d’envie et d’éclats de tout ce qui ne se dit pas et qu’on aimerait crier.

Oui ! Ce Jack n’est qu’un être faux !

Je n’étais qu’un gamin qui voulait trop pour son âge et qui a dû se cacher comme une bête galeuse, pour éviter les regards et les questions.

Pas surprenant donc, que les gens aient appris à me traiter comme un chien.

Mais non ! Je ne me laisserais plus faire, de toute ma haine et mon mépris je vous combattrez.

De tout ce qui se dit et que je ne cacherais plus !

Oui, je suis toujours qu’un petit enculé ! Que vas-tu faire contre ça ?

J’ai mérité des réponses vie. J’ai mérité le droit de te maudire, toi et tes créations anormales nommé humaines.

Par contre, je n’ai pas mérité le droit de vivre.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le temps #8

Le temps, dit le mort, est une chose que l’on chérie une fois trépassé, mais qui est inaccessible. Le temps, dit l’homme, est une chose que je n’ai pas la possibilité de considérer, à courir partout.

En voilà une façon de faire et de définir ce qui va et ce qui sera toujours, même après nous il sera. Non ! Nous ne sommes pas le centre de  l’univers, comme on aime a pensé. Comme nos penseurs et scientifiques nous on induit en erreur. Non ! Je vous le dis, écouter cette nature, nous dire qu’elle y était sous d’autres formes bien avant nous, elle faisait rouler des pierres, bien avant que le premier homme ne soi déchu de l’arbre.

Écoutez-moi mes frères, l’homme n’a pas sa place dans ce tourment, dans cette persistance qu’est son existence.

Comprenez-moi bien, je ne suis pas tant contre le fait que nous soyons, mais bien contre notre destruction. De quel droit détruissons-nous ce lieu bâtit au fil du temps, de sacrifices, d’évolution et de stratèges.

Ce temps qui nous a tout donné, pour qui nous n’avons pas la moindre considération ; sauf bien sûr, lorsque nous n’en avons plus, alors là, pauvre lâche que nous sommes, supplions, implorons, pour un peu plus, allez, une année, ou dix. Et vous espérez qu’il écoutera ?

Nous sommes de pathétiques fous, voilà tout ! Il n’y a plus rien à défendre, car tout ce qui était, est mort avec notre insouciance.

Ainsi dans ta continuité, tu resteras grand maître et d’autres pestilences viendront, de ta sœur la nature moqueuse, mais tu résisteras.

Qu’avons-nous encore à prouver ?

Qui tuera le temps ?

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Comme ça #12

L’avis d’un homme tient pour bien peu dans la balance du monde. Ce monde qui l’a pourtant créé et vue grandir, comme un parent honteux.

Renient sa progéniture, intolérable qu’est cet homme, insouciant, intransigeant et infatigable ; pour toujours un peu plus loin chuter dans l’illogisme, le mensonge, les défections et que le temps m’en soi témoin, dans l’ignorance.

Le temps par mille éclats se séparent et se recolle dans la continuité, d’un moment futile, qui passera en un clin d’œil. Disparaîtra dans les mémoires des gens, puis de l’univers. Comme fane une fleur, le froid venu.

Par tel sens va le monde et ses inhabitants humains, qui vivent sans  se soucier.

Jack Asmo Tous Droits Réservés