Réconfort

Les mots, les mots, en ce jour ne sont pas suffisamment forts pour décrire l’illogisme humain, qui turlupine et surprends même les fous en pleine lune. Seule lumière de l’âme en sombre nuit, luit là-haut, ci-haut, tellement loin, de son sourire ne nous parle pas. Nous écoute d’une oreille passivement neutre, ne nous jugera au grand jamais, épongera nos pleure dans ces nuits troubles. Sœur du soleil, la rassurant, même si l’homme aime se croire vivant tant qu’il se lève, seule toi comprend les questionnements maudits. Persiste à nous conforter, à tuer un peu ses solitudes, tant que tu es là, nous sommes moins désemparés dans l’absence.

Le respect est grand, d’un homme à genoux.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le temps #6

Le temps, cet ami, cet ennemi, allié et traître,

Encore plus grande contradiction que moi-même.

Passe et tourne, triche et ment, donne et prend,

Dans les clairière en extérieure, ou sous la lune,

En pleine journée, ou derrière les grands tourments,

Ainsi va, ainsi est la continuité, cette répétition,

Infinie, souvent stagnante, du moins pour les hommes.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Avril

Avril ô avril,

Ce mois certes quelques peu anodin ou le printemps prends enfin sa place dû, en ces temps. Pour moi plus il avance plus l’âme et le coeur me déchire un peu plus, un vide grandissant, une envie de crever. Cette date que nous fêtons représentant le jour de notre naissance, pour moi, plus je m’y rapproche, plus je sais que c’est un autre symbole d’une année de plus de gaspillée. Pénible, abstrait, dément, symbole du temps qui s’écoule trop vite, ne me laissant pas le temps de me relever complètement.

Second du genre dans mes années troublées. Pas aussi souffrant que le premier janvier 0h01, tout de même perturbateur. Toutes mes idées, espoir, envies, mis de coté un mois, voir un peu plus, dans le chemin y menant. C’est lorsque nous avons le plus de besoin, que nul êtres ne se pointe à l’horizon. Ainsi sont les hommes, quand ils te sentent en besoin, ils se sauvent et font voeux de silence, le temps que tu reviennes. Si encore tu en reviens ; La peur me guette aussi, comme toujours, d’un jour chuter trop bas, si bas, là où aucun homme ne pourra jamais en revenir. Ou personne ne nous entendra, même en criant à tout vent, masquer derrière une folie trop profonde. Les fissures de l’esprit nous emporte bien loin, parfois trop loin.

Être unique et dans son monde est rassurant souvent, mais dans la solitude aucune homme ne se développe et grandit, il aura beau respecter le plus de principes possible et faire foi de suivre la raison, coûte que coûte, n’empêche qu’il souffre bien bas de l’indifférence.

Avec tout cela je me demande bien, combien de temps encore, avant de revenir à ce monde ? Ces envies de courir vers l’inconnu et sans destination, me reprenne. Je n’ai rien à sacrifié, ni personne. Malgré tout mes efforts, oui je sors, mais sortir n’est pas une vie, un ambition, une raison de la vivre cette vie. Pour une fois en ce début d’année étant pour la première depuis longtemps en famille, je ne l’ai pas subit, cet instant en ce moment, je ne l’ai pas vue venir. J’ai eu espoir quelques temps, que le tourment ne vienne pas. Vingt-six ans déjà, fin avril, vers l’inconnu je suis perdus, quelque part; Nul guide, indication, aide, oasis pour me reposer, toujours sous l’emprise de l’étau du temps qui me rappelle qu’il fait tic-tac et que je perds de précieuse années, impossible à rattraper. Il passe et ne revient jamais !

C’est ainsi !

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ordre nouveau

Faire du neuf dans sa vie, recommencer sous d’autres formes, ne fait pas toujours du tords.

S’oublier quelque peu, l’instant de découvrir si nous pouvons être différent, mieux, pire, autre.

Sans se joué des ceux et celles qui vous appuient bien, à différent niveau dans cette vie, la vôtre.

Jamais prisonnier des carcans humains, je m’en suis bien garder loin, très loin, jamais ressenti l’étreinte de la différence; À prime à bord, bien chanceux parmi les miens. L’acharnement par contre de bien des choses, tel que la solitude, ça oui par contre, de l’emprisonnement qu’est l’agoraphobie donc je me libère de plus en plus. Des jours, surtout dernièrement, malgré toute mes évolutions, j’ai de plus en plus l’impression et le fort sentiment d’écrire pour refermer les livres de ma vie. Ces envies de me raconter dans toutes ma vérité et mes facettes sombres, bien plus que n’importe qu’elle dépression que j’eus croisé. Ces désirs de laissé éclater au grand jour toutes les pourritures d’avilissement qui me taraude.

Tanné de jouer le bon toutou, alors que ce monde ne récompense les bons que s’ils rapportent quelque chose, comme des chiens asservies. Les questions sont toujours en mon esprit, il ne cesse jamais de tenter de raisonner ce monde, chose bien impossible. Comment trouvez du sens à raisonnablement, la futilité d’une action, il n’existe pas de réponse aux actions humaines outre que c’est pour eux-même. Voilà tout, je le sais depuis tout jeune, pourtant je cherche quand même, au cas ou il y aurait de l’espoir pour mieux, un quelconque signe là dehors, que l’humain n’est pas juste un grand taré, vivant avec l’impossibilité d’évolution. Stagné, dans une marre de merde !

Et que dire de moi, ne suis-je vraiment mieux ?

Je les écrirais en ne me soucient pas de qui tombera dessus, de telles dépravations.

Humain je suis bel et bien, mes frères…

De plus que j’ai, pour en rajouter une couche à mon désarroi, le sentiment de « choké » ma vie; Pour reprendre un terme populaire. En ne finissant pas les trois textes de ma vie, qui sont en attentent depuis plus d’une année. Au départ je n’avais mis que des extraits, le temps qu’une folle me lâche et qu’ils se retrouvent plus loin sur mon blog. Maintenant je n’ai guère plus de raison, outre le manque de courage. Je me sens faible, dans cette situation.

La vie continue et moi je trouverais bien à mettre tout cela en ordre.

Je l’espère..

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Chute

Le temps passe et le sombre de mon esprit, ne fait que s’accentuer. Je n’ai jamais crains les monstres, ni les films d’horreurs, car il y avait déjà plus sombre dans mon esprit. Du moins un cauchemar terrible vers quatre ans, que j’ai raconté par le passé. Du coup vers cinq ou six ans lorsque nous allions chez la soeur de ma belle-mère écouter des films d’épouvantes, toutes la nuit, je ne craignais pas.

Cette noirceur intérieure, qui évolue sans cesse, explique bien pourquoi dernièrement ce qui serait une terreur nocturne grave et troublante, pour le commun, devient alors pour moi un très beau rêve, que je perpétue dans mon imagination au réveil. Jusqu’où un être peut noircir, jusqu’où il peut aller s’il ne se souvient pas d’aimer, les êtres, c’est en apparences semblables..

Car avec l’oublie d’aimer, ouvre la porte vers la dépravation et les perversions. L’égocentrisme de l’être dans l’abstraction de la douleur des autres. L’empathie est une chose qui disparait et ce fade, avec le temps, quand ce n’est pas déjà une donnée absente au départ. C’est bien car je chute que je peux encore user de ma raison, pour le raconter.

Tant que ma logique est, tout va. Mais le jour où elle disparait ou réalise en soi que, ces complices de l’ineptie ne le récompenseront jamais d’être bon et que les messages se transmettent souvent mieux dans la violence. Sous la rage les gens ne peuvent bien qu’être honnête et cela est une grande vérité, malheureusement, de ce monde.

Mais où s’échouera le fou, le poète, l’écrivain, le visionnaire, le réflexionnaire d’un monde déchu.. Ne pas confondre le pessimiste et le fataliste, du raisonnement. Que feront l’optimiste et le sain pour lui, pour eux-mêmes ?

Jack Asmo Tous Droits Réservés