Le temps passe et le sombre de mon esprit, ne fait que s’accentuer. Je n’ai jamais crains les monstres, ni les films d’horreurs, car il y avait déjà plus sombre dans mon esprit. Du moins un cauchemar terrible vers quatre ans, que j’ai raconté par le passé. Du coup vers cinq ou six ans lorsque nous allions chez la soeur de ma belle-mère écouter des films d’épouvantes, toutes la nuit, je ne craignais pas.
Cette noirceur intérieure, qui évolue sans cesse, explique bien pourquoi dernièrement ce qui serait une terreur nocturne grave et troublante, pour le commun, devient alors pour moi un très beau rêve, que je perpétue dans mon imagination au réveil. Jusqu’où un être peut noircir, jusqu’où il peut aller s’il ne se souvient pas d’aimer, les êtres, c’est en apparences semblables..
Car avec l’oublie d’aimer, ouvre la porte vers la dépravation et les perversions. L’égocentrisme de l’être dans l’abstraction de la douleur des autres. L’empathie est une chose qui disparait et ce fade, avec le temps, quand ce n’est pas déjà une donnée absente au départ. C’est bien car je chute que je peux encore user de ma raison, pour le raconter.
Tant que ma logique est, tout va. Mais le jour où elle disparait ou réalise en soi que, ces complices de l’ineptie ne le récompenseront jamais d’être bon et que les messages se transmettent souvent mieux dans la violence. Sous la rage les gens ne peuvent bien qu’être honnête et cela est une grande vérité, malheureusement, de ce monde.
Mais où s’échouera le fou, le poète, l’écrivain, le visionnaire, le réflexionnaire d’un monde déchu.. Ne pas confondre le pessimiste et le fataliste, du raisonnement. Que feront l’optimiste et le sain pour lui, pour eux-mêmes ?