Le manège

Il tourne et tourne
Non pas dans la même direction pour tous
Les perceptions diffère d’êtres en êtres
Parait-il que l’un croirai l’horaire, plus que l’anti
Une chaise peut avoir quatre ou trois pattes
Elle peut être grise ou rose, raconte-on
Dépends de ta vision, ton point de vue
De la lumière, des rayons qui la sur-plombe
Qui masque ou illumine abondamment la vue
Couvrant les couleurs d’une fine lueur, venue d’ailleurs

Sur l’épaule il y a des oiseaux et dans le cœur des félins
Même les fous reconnaissent les chats comme divins
Cela fait longtemps qu’ils ont saisi leurs supériorités
Ils y pensent quand ils sont seuls et hurlent en silence
Une petite calico calme tout, même les rages meurtrières
Les miaulements de beautés rares dans l’âme des humains

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Un tout

Je ressens bien l’énergie de ce monde.
Une telle synergie et rage démentiel.
Elle me parcoure, ce corps habitué à la furie.
Cette force dévastatrice, je la supporte.
Je suis un bon canalisateur de ce monde.
De son ressentit, de ses cris, tremblements.
Sursauts, dévastation, appelle à l’aide.
Cloué là, ne pouvant rien faire pour lui.
Me gruge les sens à vif et à mort.

De ce monde qui n’en peu plus de se débattre.
De s’acharner contre l’ineptie, des créatures tuant leur seule maison.
Je l’entends pleurer parfois la nuit, entre deux troublants silence.
Le temps n’est qu’un leurre, un immense chemin inachevé.
Qui s’écoule bien à la même mesure depuis toujours.
Je le répète, mais quand le temps lui-même cessera, qu’arrivera-t-il ?
Car tout débute et se termine, inévitablement. Même le temps lui-même.
Sous la joue d’un destin, ou d’une précision atomique, égal à la certitude.
Il faut s’abandonner et chuter, pour réaliser enfin l’anarchie qui règne.

Écoutant la douce musique de la terre, je me souviens d’où je viens.
Et où je retournerais bien un jour. Quand mon sablier sera vide ou vidé.
Ce monde c’est moi, c’est vous, c’est nous au fond. À l’intérieure de l’âme.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ils

Ils sont adultes, pourtant agissent en gamins. Ils se croient sages, mais ne sont pas au rang de la compréhension. Ils estiment et détruisent que sur de faibles perceptions. Ils menaces de mordre comme des bêtes, non, des larves humaine, si nous les laissons pas japper. Mais dans quel monde de demeurés vivons-nous ? Est-ce là les limites de l’esprit humain ?

Pourquoi devrais-je vouloir retrouver de telles inepties, là-dehors ?
Quelqu’un va-t-il finir par me le dire. Peut-être la vérité ne s’affirme plus. Ci-bas, au royaume de la désolation, le monde humain.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ours

L’été, l’été, il n’y a pas que ça
L’ours polaire préfère de loin l’hiver
Essayera de profiter néanmoins
De cette autre saison pour tenter le sort
L’acharnement qu’il porte enfreint
Les règles du raisonnablement
Tolérable, ci-bas

Le panda, un autre du nombre des ours
Se dit que les femmes qui accouchent
Ont bien de la chance dans ce monde
Si c’est là leur pire souffrance connue
Elles ne connaissent pas les douleurs
Constantes de l’être, de sa démesure
Un moment sommes tout joyeux

Que les ours, ne connaissent point
Il n’y pas d’épidurale pour la solitude
Et la déchéance, l’emprisonnement 

Jack Asmo Tous Droits Réservés

La rage

La rage est un puissant ressenti
Te donne la force démesurée
Tout en te grugeant violemment
Te coupant bien les mots
En mode : Je vais te tuer !
La puissance brute d’un animal
La furie de la démence pure
La perception du prédateur
Enragé, par les situations ;
Les inepties, les vulgarités
Et surtout les lâches

Est bien menteur celui qui sous la colère écrit ou parle bien.
Ce n’est qu’un renard dans le poulailler. Il se travestit bien en coq.
Pour attaquer sournoisement ces victimes. Vicieusement salaud.
Mais l’enragé, le vrai, sais bien que cela est impossible.
Quand ça te brûle au fond, les mots et paroles n’existent plus.
De moins en moins, plus elle monte et prends tout l’espace.
Quand les mots deviennent brouillons, voir torchons.
C’est que l’esprit ne se soucie guère plus, de ces futilités.
Ainsi est bel et bien, l’unique parcours de la rage en l’être humain.

Le contraire est le mesquin, qui se sert de défaites anarchiques.
Même prépare soigneusement ces coups d’avance, réfléchi, tactique.
Il ne trompera que les suiveurs. Un jour viendra, oui, où le masque..
Tombera.. Aussi bas que lui, c’est-à-dire par terre. Sous la honte.
L’acharnement, n’est qu’un signe de folie. Pas aussi noble que la démence.
C’est bien sûr. Viscéralement, car la démence sait que la folie de nos jours.
Est construite de toute pièce, de la part de ceux qui s’ennuient bien bas.
La démence la vraie, est une chose qui ne tarie pas les vies, sienne/d’autrui.
Ainsi est bel et bien, l’unique visage de la mesquinerie en ce monde.

Jack Asmo Tous Droits Réservés