Murmures

Je pense que je suis fou pour vrai.
Ce n’est plus qu’une belle fable imagée,
pour me connaître et servir la compréhension de mon mal.

Ce mal qui me gruge depuis le jour ou j’ai connu le vide.
Ce jour ou j’ai chuté, qu’un bambin j’étais alors.
Mais mon corps se souviens lui de cette sensation de chute.
Le vide lui s’accroche à moi, tel un mourant au souvenirs merveilleux.

Le goût exquis d’un murmure dans la nuit, n’en est pas moins troublant. J’essaie de vivre comme je peux, avec ce qu’il reste encore de moi. Brise venu me rejoindre, parfois me fait paraître le monde plus près. Les voix d’hier écho encore. malgré le temps qui peut bien passer.

Espoir est le jour ou je t’ai connu, bonheur s’affichait alors.
Perfide est la nuit ou je t’ai perdu, triste sors rôdait en quête.
Liberté de vivre où est tu donc?

On deviens une merde quand on cesse de participer à ce monde.
Le reste sont des pieux de plus dans le cœur, à chaque coup un sors qui se scelle. Une image de plus en plus loin du monde qu’a quelque part on voudrait retrouver. On dirais que je suis née pour regretter hier, vivre avec le poids de tous sur mon dos.

Parfois je me surprends à espérer mieux. À même faire des projets; Qu’ils soi mort-nés signifie t-il que je dois cesser tout rêve?

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le temps 2

Tu marques le temps à la même cadence depuis des siècles, sans te fatiguer ou te targuer. Le temps ne change pas depuis toujours, tu as su le maîtriser, le calculer et le rapporter.

Le temps vas, naissance, mort et maladie se succède pas toujours dans l’ordre voulu. À chaque battement c’est un peu de nous qui part, c’est un peu plus près d’une fin.

Tu le vois le pendule du temps comme il va et viens sans cesse, il ne se gêne pas. Tu le vois ce déchaîner contre nous tous, pauvre humain. Résumer par un sinistre tic et tac.

Il nous aura tous ce salopard, dans la noirceur il nous emmènera tous. On aura beau se confondre en pleures, supplier, crier, il s’en foutra bien.

Son outil suprême ci-nommé la mort, elle frappe sans retenue ou émotions. Tel la raison elle ne peut pas être corrompu, on ne la déjoue pas. Malgré ce que les ignares aiment en penser.

Elle nous prendra tout, justice terrestre oblige, nous retournerons poussière. Dans un dernier souffle de soulagement certain, nous marcherons vers demain.

C’est ainsi que toute vie vas, contrôler par le temps qui se poursuit malgré tout. Le monde aura beau explosé, que lui existera pour toujours. Il en verras bien d’autres encore.

Il doit être bien seul au sommet…

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Première partie – Le temps

Que sont-ils devenus?

Amis d’hier laisser dans le fil du temps. Histoires suspendues, oubliées quelque part. Mentors aimés, à qui l’on n’a jamais donné de nouvelles. Parcourant ce monde tel un foutu égoïste.

Des chemins séparés ça fait toujours mal. Encore plus quand des années plus tard on cherche à retrouver ces morceaux de soi, laissés sur le lit d’histoires perdues.

En voyant ce qu’ils sont devenus, tout leurs chemins parcourus, quand on est presque resté au point de départ. En repensant à tous ces moments que nous n’avons pas eu, qu’on a manqués.

De retrouvés ces quasis étrangers. Reparlé du passé et de constater l’image qu’ils avaient de vous, ce pourquoi ils ne vous ont jamais cherché. Font que les autres ne veulent rien savoir.

De vouloir tellement y retourner et changé les événements à venir. « Le mal ne sait pas seul venir » disait Rutebeuf, que trop vrai. Alors que sont nos amis devenus? Si toutefois on en a déjà eu…

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Ouverture

Blog - Ouverture

Fenêtre ouverte, stores relevés, brise tranquillement me rejoins.
Belle journée hivernale me rassure bien, en ma demeure.
Froid à peine pénétrant, saisi puis calme mon corps.
Odeurs d’hiver, caressent mes narines de somptueux parfums délicats.
Les écureuils énervés, courent sur les câbles électriques suspendus.

Ils s’amusent tel troubadours au temps jadis, chantaient, dansaient au gré des vices.
Mémoires physiques des peuples se souviennent malgré elles, des tords subits.

Histoire se nomme l’étude de ces mensonges tâcher de sang.
Cécité, résume l’attitude de l’humain face à sa destiné médiocre.
Comprendront-ils un jour, que le faux d’hier se répercutera toujours.
N’ayant pu apprendre de nos erreurs passées, dissimulés mesquinement.
Nous subirons à jamais et les menteurs eux, règnent en maîtres.
Que dictateurs il existe ci-bas, mais vous refusez de le voir.
Courte pensée grâce à cette brève ouverture sur ce monde.

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La mort

Ce n’est pas le mort qu’il faut craindre, c’est la vie.
La mort elle, est toujours pareille, les mêmes constances,
décadente parfois, réglé telle une horloge atomique

Il n’y a pas de surprise ni de leurre, il y a que le vide, que la fin. Il n’y a pas d’incertitude dans la mort, contrairement à se que tous pense,
contrairement à la vie

La mort est le contraire de la vie, aucune attente, aucune déception face à elle. La mort elle n’est ni magique, ni féerique, ni absente, ni déplorable,
comparer à la vie

La mort n’a pas à se masquée, la mort n’a pas à faire semblant.
Elle est qu’elle, dénudée d’artifices, la délivrance de l’être,
contrairement à la vie

Alors pourquoi la craindre? C’est la vie qui est l’incertitude pas la mort…

Jack Asmo Tous Droits Réservés