Murmures

Je pense que je suis fou pour vrai.
Ce n’est plus qu’une belle fable imagée,
pour me connaître et servir la compréhension de mon mal.

Ce mal qui me gruge depuis le jour ou j’ai connu le vide.
Ce jour ou j’ai chuté, qu’un bambin j’étais alors.
Mais mon corps se souviens lui de cette sensation de chute.
Le vide lui s’accroche à moi, tel un mourant au souvenirs merveilleux.

Le goût exquis d’un murmure dans la nuit, n’en est pas moins troublant. J’essaie de vivre comme je peux, avec ce qu’il reste encore de moi. Brise venu me rejoindre, parfois me fait paraître le monde plus près. Les voix d’hier écho encore. malgré le temps qui peut bien passer.

Espoir est le jour ou je t’ai connu, bonheur s’affichait alors.
Perfide est la nuit ou je t’ai perdu, triste sors rôdait en quête.
Liberté de vivre où est tu donc?

On deviens une merde quand on cesse de participer à ce monde.
Le reste sont des pieux de plus dans le cœur, à chaque coup un sors qui se scelle. Une image de plus en plus loin du monde qu’a quelque part on voudrait retrouver. On dirais que je suis née pour regretter hier, vivre avec le poids de tous sur mon dos.

Parfois je me surprends à espérer mieux. À même faire des projets; Qu’ils soi mort-nés signifie t-il que je dois cesser tout rêve?

Jack Asmo Tous Droits Réservés

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3 réflexions sur “Murmures

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