Septembre 2018

Je suis assis, je réfléchis, à ce que je souhaite écrire ; y a-t-il encore une âme volontaire en cet être ? Où est celui qui crachait tout jadis sur le papier, ai lieu de se refermer sur lui ?

Qui ne démordait-pas de volontés de changer les choses.
Qui vivait au lieu de trépasser.
Qui n’était-pas une absence au milieu du paradoxe ambiant, qu’est le rite commun de discussion.

Existe-t-il encore un humain sous ces masques, tombés dans l’oublie ? Comment est-il possible que les gens voient des émotions dans mes écrits, alors que moi, je ne ressens rien de bien particulier en les écrivant. Que me reflètent-ils ?

Où est cet esprit égaré ?

Dans une immensité où il fallait être un, pour être deux. Dans cet infini moqueur, obscure châtiment, l’existence. J’ai perdu mon temps à te maudire, vie. Tu me l’as cher payé, cet éclatement était nôtre, aurait-il fallu être deux à réparer. Nous sommes retournés à zéro et avons bien faillit y demeurer, là où il n’y a plus aucune chance d’être deux, puis un.

En oubliant de vivre, j’ai perduré le néant et par celui-ci l’image d’un impossible retour. Ainsi va le cauchemar de l’égaré au milieu de chaos, de la noirceur, du manque de vigilance du songeur. Par-delà les déchirures, le marcheur reprend sa route, à la cadence qui lui sied.

Jack Asmo Tous Droits Réservés. 

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