À travers les rouages du temps, voilà que se dessine une histoire mille fois écrouée depuis.
Celle de l’abandon d’un homme;
Face à ses pairs.
De ses pairs face à lui.
De lui à lui même.
D’une immensité inaudible qui saura être trouvée responsable des malheurs d’un monde, d’un être.
Comme-ci l’oublie devait avoir raison et coupable.
De ces nombreux lieux que sont les tourments de l’esprit, par delà la pensée raisonnée, bien trop près d’une vérité parfois. Il fait peur même au plus valeureux des fous, de ne pas toujours se comprendre.
De se retrouver étouffé par les questionnements constants de l’être. Hésitant, vacillant, entre justesse, insensé, brouillon, voir médiocre, même, les nuits les plus sombres.
Les lunes se suivent, perdure ce supplice d’un absolu moqueur, sans pitié, ni vanité, le temps lui n’oublie-pas, il continuera sans nous tous et jamais il ne s’en fera. Similarité certes avec l’humain, cette entité donc je suis frère, ce reflet, me ressemble beaucoup trop pour n’être que coïncidence.
Nous voilà un peu plus en paix que dans un court passé; l’homme vieillit et cet homme n’a plus envie d’avoir des agissements de fils de pute.
Je ne suis pas qu’une bête! Un jour viendra où non seulement je le verrais, mais où je le comprendrais. Je rétracterais alors ces griffes et redeviendrai ce chaton qui s’en foutait bien du temps, de l’incongru, de l’incomparable lubie d’une existence.
Alors tout deviendra soudainement plus clair.
Jack Asmo Tous Droits Réservés