Et si dans cette absence il n’y avait rien à sauver ?
Dans le temps imparti je suis déjà mort, errant, de solitude.
Je suis déjà voué à me répéter sans cesse, sans pause.
Je suis échoué, écrouer, en miettes.
Je suis brisé, dénudé parmi le monde, mes secrets mis-à-nue.
Pourtant, personne ne me connaît ; ni même moi.
Sur les routes rayonnantes de vie du printemps, je ne suis pas.
La question première demeure, là où il n’y a plus d’âme, que sauve-t-on ?
Jack Asmo Tous Droits Réservés