La pensée du mort

Comment expliqué que je songe plus à la mort maintenant, que lorsque j’étais en plein coeur de mon néant ? Y avait-il plus d’espoir alors ? Ne serait-ce pas une déception d’être sortie et d’avoir fait le tour de mes possibilités ? Et qu’il n’y a pas de réponse, ou à tout de moins, qu’il n’y ait plus d’espoir qu’il en existe. Je ne parviens pas à ignorer l’humain, ses mensonges, sont insouciance, ses absences ! Plus je vis avec eux, plus je constate qu’il me sera impossible de passer par-dessus ce vide, qu’ils ont creusé dans ma vie. je ne peux pas oublier, ni accepter de participer à ce monde et à toutes ses facettes, ça serait de ne pas me respecter, de ne pas respecter toute cette douleur, des années à souffrir.

Dans un tourment si grand, d’où je ne sortirais pas bon dieu, pour payer mon dû et où je suis fait comme un rat déjà.

Chaque jour qui passe en est un de moins, je me dis entre deux silences ; mais jusqu’à quand ? Est la question qui suit généralement cette réflexion. Comme rien ne m’oblige à vivre, car presque rien ne fait le poids, pour contrebalancer l’acharnement de la vie. De toues ses attaques et de ses va te faire foutre, qui commence, disons-le, à me fatiguer profondément.

Est-ce qu’un homme a le droit de vivre en paix ? Les autres je ne sais pas, mais moi, non apparemment.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

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