Dans un univers solitaire un homme se perd. Il se perd dans des questionnements sentis. Il ne ressent plus rien de léger, de régulier, que des extrêmes. Des extrêmes qui le déchirent chaque fois un peu plus. Qui l’éloigne d’une humanité, d’un désir d’être. De ce désir qui brûle en chacun, de faire de son mieux ne suffit pas. Le penseur grogne de fureur envers ses reflets, sachant qu’ils peuvent être mieux. Mais lui aussi ! C’est pour ça qu’il hait autant l’humain. L’homme comparé à la femme, se permet de prendre tout l’espace, étant certain que tout lui est dû. Mais un jour, oui un jour, tout lui sera enlevé et ce jour il réalisera que peu de choses importe ; c’est ce qui est arrivé au penseur, lorsqu’une nuit plus sombre que le goudron a recouvert sa vie. Ce goudron qui colle de manière de manière croirait-on indélébile, qui l’empêche encore de s’élever et de reprendre sa place sur la ligne du temps. Ce temps qu’il a tellement maudit. Dans tous les recoins de l’esprit il s’en ait caché et pourtant, il n’a pas plus évité son joug. L’espérance d’un lendemain honorable se retrouve bien loin. Trépasser à quelque part de commun ; ce lieu que l’on nomme néant, cet endroit que tous les êtres réfléchît, pour ne pas dire doté de réflexion, connaissent. C’est là que tout commence et fini. Mon histoire, comme la vôtre.
Jack Asmo Tous Droits Réservés