Nul dans les dessins de l’humain ne peut se sentir bien. Parfois j’aime répondre à mes questions du passé, là où il n’y avait personne pour répondre à ce Jack, esseulé, livrer à lui-même. Il était perdu dans un cauchemar sans fin, d’où ne transparaissait aucune vie ; il est mort errant, avant de revenir à ce monde. Alors, qu’est-ce qui en est revenu ?
Une pâle lueur de ce qui est homme, un être vide, qui ne possède pas le ressenti qui fait l’humain. Sa raison d’exister devient contestable ; alors qu’est-il s’il ne l’est plus ?
Un semi-mort, j’aimerais nommer. Quelque chose de plus près de la mort, que de la vie, qui se sent de moins en moins attacher, à ceux qui en apparence lui ressemble. Il a tout de même un nom, un qu’il a choisi, parmi tous les noms du monde ; il a accepté de se conformer sur ce point ; nommer quelque chose et soudainement il existe, il n’est alors plus qu’un mythe, il devient une chose que l’on peut apprécier. Même s’il a choisi de ne pas s’appeler en accords avec son corps, mais de partir de l’image qu’il donne. Il a beau être à l’agonie d’une vie, qui perdure bien au-delà de la démence et du tolérable, il se respecte tout de même.
Ainsi va le penseur, un jour, un soir, une nuit, parmi d’autres.
Jack Asmo Tous Droits Réservés