« L’avenir au fond c’est un beau rêve, que je ne me permets pas. »
Ingratitude d’un homme
Dans l’absolu se distingue
L’incompréhension, la furie
Le moment de dire, ça suffit
Est arrivé aux oreilles du temps
Quand une bête est acculée au mur
Elle ne peut plus que te déchiqueter
Ton être ne ressemblera plus à rien
Dans la démence seul subsiste la rage
Celle qui brûle au plus profond
Pour le pire de l’humain en soi
Celle qui ne réfléchit pas au lendemain
Car il n’y en a pas, simplement
Seul le moment présent existe, alors
Que reste-t-il lorsque l’homme
Seul dans le noir il est ?
Prisonnier d’une nouvelle démesure
N’ayant plus grand choix
Que ceux de l’éclat et de la mort
Crier il ne fera pas, pleurer non plus
C’est un homme qui a oublié
Tout ce qui faisait de lui un homme
Au plus profond de l’être
Ce qui était et qui n’est plus
Par abandon, par suffocation
Dans l’inexistence d’encrage
Qui aurait pu maintenir sa vie
La bête crie en silence
Du fond de l’oubli, n’ayant point écho
Quand même le retour t’ignore
Ce monde a fait de moi cette bête ignoble
Que je deviens, jusque là dans mes pensées
Toute ma vie enfaîte
Mais aujourd’hui, oui, en ces jours
Il m’est très difficile de ne pas passer à l’acte
De retenir ce qui aussi me défini
Dans l’acceptation des défauts d’autrui
Le messager n’est pas, c’est certain
Car, un tout il n’est plus
Il a subdivisé les hémisphères du cerveau
Bien qu’il aime a consigné les souvenirs
Il ne se souvient jamais du bon
S’il avait plus de calme pour l’aider
Sûrement que plus facile il serait
De maintenir un semblant de stabilité
Vie, c’est toi que j’aimerais invoquer, hélas nous nous sommes fâché et chacun, comme des enfants d’école nous nous ignorons depuis trop longtemps.
Jack Asmo Tous Droits Réservés