En me promenant dans ce monde, hier je regardais les paysages de terrains vastes, de foret et je me rappelle à quel point cela me manque, à quel point elle m’appelle à l’aide.
En contrepartie je me souviens de ce qu’est l’humain, de tout ce qu’il fait, contraste de la vie, terrifiant, pour ce monde, pas pour moi. J’ai appris à vivre avec eux. Je sais pertinemment comment les gérer, le problème n’est pas là.
Ces plaines qui vont et qui viennent qui sont magiquement inspirées, ce décor qui t’appelle à lui. Tu respires et tu résonnes lorsque tu es dehors à l’air libre, devant toute chose, devant toute beauté, tu te rappelles alors tout ce qu’il te manque. Tout ce que tu n’as pas en étant emprisonné dans ta demeure.
Lorsque tu te retournes, que tu vois la ville, que tu vois les gens, là tu te souviens pourquoi; tu les regardes et tu te souviens de leur absence de raisonnement, de leur destruction, de tout ce qu’ils peuvent bien être.
J’avais apporté ma princesse avec moi, elle aussi se souvient tout comme moi, de la maison de ces ancêtres, avant que nous les capturions pour les domestiquer.
Ainsi marche le perdu dans un monde qui n’est pas le siens.
Jack Asmo Tous Droits Réservés