Vérités d’un monde

La nuit reviendra tel le jour court à jamais.
Nous n’oublions pas le sombre, l’absence.
Mais le soleil lui, on l’ignore que trop souvent.

La nuit est une constance troublante, abstraite.
Le jour une démesure, aveugler par les éclipses.
La lune une beauté obscure, vérité d’un monde dément.

En perdition sont tout les hommes dans la lumière, autant que dans la noirceur la plus total. La densité de l’esprit et les moisissures qui nous collent tous à la peau, sont bien là les seules preuves de notre illégitimité d’êtres ici bas.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Pas si loin

Je savais qu’il venait d’ailleurs, il ne ma pas dupé, triste leurre, pauvrement afficher au monde extérieur. Retourne sur ta planète d’éclipse couleur. Ressaisit toi et voit comme tout monde n’est qu’intérieur, d’une solitude amère, incorruptible lubie, pleure pleure.

Moi je ne me donne pas de rôle, je reste fidèle a moi même. Remplis de haut et de bas, de tristesse remplis de mots et dune rage qui elle tue les mots. Une existence qui ce dérobe dans des torrents de flots, du premier rot, finira hélas dans un pot sans son, ni larme.

Ainsi vas la vie, ainsi vas toutes vies. Commence et ce fini. Des mémoires qui s’effacent à chacune des secondes qui s’écoulent, en l’être indigne. Hypocrisie d’un monde oublié, qui s’oublie, ce trouble, passe à autres choses, bien futile. Vivre dans le mensonge, sale calomnie.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

1er janvier rétrospectif

Premier janvier est arrivé, premier jour d’une nouvelle année. Qui commence bien tranquillement, sous une tempête de neige. Pourtant pour moi, c’est déjà le poids d’une autre année de perdu. D’une torture qui perdure, bien trop longtemps, au delà de toute logique.

C’est temps-ci je ne dort pas beaucoup, moments épuisants. Décembre est toujours une épreuve, pour celui qui est seul. Ce qui est amusant de ne pas dormir, est que maintenant je vois le soleil ce lever, pour vous. Pour moi il ne se lève jamais, je réside toujours dans le noir.

Il se lève et se couche sans arrêt, tout les jours pareils. En ce midi je regarde les oiseaux dans l’arbre, tout près. Ils s’amusent entre eux, vont et reviennent, pour ce tenir au chaud. C’est l’image même d’une communauté soudée, qui s’entraide, sans rien en demander en retour.

Dans mon esprit ce n’est qu’une image qui s’efface et ce fade. Je sors sans manteau, avec qu’une veste manche longue, me foutant bien du froid intense. Il m’attaque, me transperce, je sens sa puissance, un doux sentiments à vrai dire. Je m’arrête quelques secondes pour apprécier.

Le froid est lié à l’instinct de survie, te prévenir du danger. Quand survivre n’est plus ta priorité, le froid tu ne le ressens même plus. Du moins il ne te dérange plus aussi intensément. Ainsi sont mes pensées en ce jour, en cette première journée, d’une autre année de gaspiller.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ressentir

Je me sens plein de vie et avide de sortir.
Seul, mais la volonté de changer mon état.
Constante bataille contre la lâcheté du corps et de l’esprit.
Effort qui doive demeuré soutenu, sinon plus grande est la chute.
Hospitalisation des cellules rappelant la douleur, serai de mise.
Pour oublié de me gruger les sens, à vif de créer un deuil.
Ce battre encore et toujours pour le mieux, laissé le pire.
Dans un monde où l’on doit agir pour soi, avant toute chose.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

*Écrits le 24 juin 2011, posté ailleurs, maintenant rapatrier.

Temps de bain

Nue dans mon bain à papoter dans l’eau, à écouter le son des gouttelettes qui s’échappe du robinet et tombe dans l’eau.

Un quasi silence rassurant, si ce n’était des bruits extérieurs, qui me parviennent de mes fenêtres ouvertes.

Allongé en attente d’inspiration, en faisant bien attention de ne pas mouillé mon carnet, ou de m’endormir abruptement.

Les oreilles immergés calment les bruits ambiants, les réduisant à celui du mouvement délicat de l’eau, qui devient trouble quand l’on remue.

Position difficile à maintenir, je m’assieds, l’eau qui s’écoule de mon front rendant téméraire l’écriture, surprenant.

Obligé d’admettre que je dois déposer mon crayon bleu azur et me concentré sur les tâches premières et secondaires du bain…

Jack Asmo Tous Droits Réservés

*Écrits le 23 juin 2011, posté ailleurs, maintenant rapatrier.