La conscience

Tic tac, Tic tac, Tic tac
Résonne en cœur le souffle du temps
Nous pèse et contraint à chaque instant
Le poids des échecs de plus en plus lourd
L’esprit de moins en moins présent
Un hasard ? Je ne crois pas !
Notre conscience nous empêche de souffrir
En s’effaçant…

Observant bien nos aînés
Me rappelle lorsque moi-même
J’ai essayé de tuer mon esprit
À grand coup de médicaments
Se contredisant eux-mêmes
Comprenant inconsciemment
Le travail ardu du subconscient
Malsain….

Comme eux, j’ai survécu à beaucoup trop déjà.
Repensez l’humainement, je vous pris…

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Acrostiches de la Réplique

Bien assis dans ce lieu
Ô comment solitaire
Orion guette en quête
Grand espace illimité restreint par les êtres
Ulysse où es-tu, quand un champion il nous faut
Incroyablement silencieux, anormal, suspect
En ces temps troubles dans ce monde, le nôtre

Zeste de vie
Origine de toutes choses
Gain de vivacité et d’espèces
Épique histoire qu’est la nôtre
Pleine de faussetés certainement
Irréfléchi nous sommes bien
Kamikaze dans ce monde, oui

Cerclant le monde tel vautour
Regardant au loin l’avenir
Saurons-nous un jour respecter
Zieuté la vie avec le regard de l’abandon
Yo-yo de l’esprit joue bien avec nous
Constatation qu’il nous nargue
Ou travaille-t-il à nous faire réaliser
Utopiquement certes, je vous l’accorde
Kystes difficiles de nos désirs aberrants

Hostile est le raisonnement
Éclats de raison, enfantine
Léthargie des êtres ci-bas
Espérons un jour où elle maturera
Non, il n’est pas impossible
Et que des gens bougent les choses

Journées troublées perdures
Annonciateur de misères en hausses
Clapotons bien dans la merde
Kyrielle de malentendus encore pire
Ancré dans le refus d’apprécié
Seulement l’autre, dans ce qu’il est
Mais non, plus facile de voir le noir
Obligation d’aimé, non de détruire

Kayak de l’âme, amarrer au quai
Attends avec impatience le départ
Kinesthésie des mouvements
Un jour vous verrez bien l’ensemble
Support du monde, des hommes
Humeur bien massacrante parfois
Ils ne la contrôleront ô grand jamais
Nature elle ce nomme, souvenez-vous

Instant magique, calme
Saura nous rappeler à la raison
Absorber par la vision d’un rêve
Beauté rarement vue en ces lieux
Encore que le songe n’avance pas
Lié par la pensée qui nous entrave
Limité dans le temps, ce plaisantin
Écrivons à tout de moins, nos personne

Jack Asmo Tous Droits Réservés

*Avec les noms de ceux de la Réplique, j’ai résumé un peu l’état des êtres et du monde.  (Cliquez)

Le manège

Il tourne et tourne
Non pas dans la même direction pour tous
Les perceptions diffère d’êtres en êtres
Parait-il que l’un croirai l’horaire, plus que l’anti
Une chaise peut avoir quatre ou trois pattes
Elle peut être grise ou rose, raconte-on
Dépends de ta vision, ton point de vue
De la lumière, des rayons qui la sur-plombe
Qui masque ou illumine abondamment la vue
Couvrant les couleurs d’une fine lueur, venue d’ailleurs

Sur l’épaule il y a des oiseaux et dans le cœur des félins
Même les fous reconnaissent les chats comme divins
Cela fait longtemps qu’ils ont saisi leurs supériorités
Ils y pensent quand ils sont seuls et hurlent en silence
Une petite calico calme tout, même les rages meurtrières
Les miaulements de beautés rares dans l’âme des humains

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Un tout

Je ressens bien l’énergie de ce monde.
Une telle synergie et rage démentiel.
Elle me parcoure, ce corps habitué à la furie.
Cette force dévastatrice, je la supporte.
Je suis un bon canalisateur de ce monde.
De son ressentit, de ses cris, tremblements.
Sursauts, dévastation, appelle à l’aide.
Cloué là, ne pouvant rien faire pour lui.
Me gruge les sens à vif et à mort.

De ce monde qui n’en peu plus de se débattre.
De s’acharner contre l’ineptie, des créatures tuant leur seule maison.
Je l’entends pleurer parfois la nuit, entre deux troublants silence.
Le temps n’est qu’un leurre, un immense chemin inachevé.
Qui s’écoule bien à la même mesure depuis toujours.
Je le répète, mais quand le temps lui-même cessera, qu’arrivera-t-il ?
Car tout débute et se termine, inévitablement. Même le temps lui-même.
Sous la joue d’un destin, ou d’une précision atomique, égal à la certitude.
Il faut s’abandonner et chuter, pour réaliser enfin l’anarchie qui règne.

Écoutant la douce musique de la terre, je me souviens d’où je viens.
Et où je retournerais bien un jour. Quand mon sablier sera vide ou vidé.
Ce monde c’est moi, c’est vous, c’est nous au fond. À l’intérieure de l’âme.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ils

Ils sont adultes, pourtant agissent en gamins. Ils se croient sages, mais ne sont pas au rang de la compréhension. Ils estiment et détruisent que sur de faibles perceptions. Ils menaces de mordre comme des bêtes, non, des larves humaine, si nous les laissons pas japper. Mais dans quel monde de demeurés vivons-nous ? Est-ce là les limites de l’esprit humain ?

Pourquoi devrais-je vouloir retrouver de telles inepties, là-dehors ?
Quelqu’un va-t-il finir par me le dire. Peut-être la vérité ne s’affirme plus. Ci-bas, au royaume de la désolation, le monde humain.

Jack Asmo Tous Droits Réservés