Le temps 4

Le temps il te suit toujours.
Partout, en tout et pour tout.
Il est l’a lorsque tu souffres.
Il est là quand il te prend.

De ta pré-naissance jusqu’à ta mort.
Tout le long, souvent tu le maudiras.
Ô oui, lui accablant bien tes malheurs.

Tu hurleras, criera, pleurera, fanera…
Il continuera son travail impassible.
Substance ignoble nous croirons à tord.

Pourtant, partie de la vie;
L’une des dernières vérités.
Tant qu’il est, nous espérons.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

  1. *Le temps original (cliquez)
  2. *Le temp 2, un autre texte (cliquez)
  3. Le temps troisième de nom(Cliquez)

Comme ça #5

Moi, moi, moi et moi
Tel est ce monde ?
Moi, moi, moi et moi
Non tel est l’humain

Nous, nous et nous
Pour la futilité, oui
Nous, nous et nous
Pour s’aimer, non

Moi et moi demandons
À quand la raison vraie ?
Moi et moi demandons
Où la fin des inepties ?

Nous espérons bien
L’acceptance de l’aide volontaire
Nous espérons bien
Des pas dans la seule direction

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le banc

Le banc, plusieurs s’y arrêtent. Toutes générations il voit passer.
Jeunes et vieux. Voit naître et mourir les êtres. Subit le temps.
Sans broncher, sans rien demander. En hivers délaissé.
Bien, même trop souvent. Parfois même ranger, pour perduré.
Qu’ils servent plus longtemps à tous. Mais jusqu’à quand ?
Lorsque des gens en auront marre de lui, pour un plus neuf.

Drôle.. L’on traite les objets, tout comme l’on traite les hommes.
Nous les usons jusqu’à la corde, puis seulement là.
Nous acceptons de nous en départir. Alors que plus tôt..
Aurait été plus humain. Tant qu’à l’abandonner à son triste sort.
Sans rien, sans épaules pour pleurer, entourer d’ingratitude.
Tans qu’à ça, à quoi bon s’acharner ? Demande la raison.

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Perpétuité

Un homme descendait seul, en amont sur une rivière perdue.

Croyant découvrir un nouveau monde, qui sera le sien.

Il découvrit une terre semblant magique, marquée de vie.

Partout des beautés rares, une faune et flore féerique.

Des jours et de longues années, esseulé livrer à lui-même.

Il se débrouillait assez bien, découvrant chaque jour des trésors.

Des façons de vivre en harmonie avec son lieu, son espace.

N’ayant aucun besoin de se prouver plus inconscient que son voisin.

Jusqu’au jour où il dénichait une ruine oubliée, cacher au creux du temps.

Pas si lointain qu’à première vue. À l’intérieur des artéfacts du XXe siècle.

De vieux ordinateurs, plus anciens que les modèles connus et commercialisés.

Sûrement les tout premiers modèles, ultra secrets, des gouvernements.

Étonnamment l’un d’eux fonctionnait toujours. Étrange, car aucune source.

Il s’empressait d’y faire des recherches rapides, ne voulant pas s’y attarder.

Ce qu’il vue le troublait profondément, un serrement malsain au cœur.

Des noms de cobayes, des cartes, des résumés d’essais chimiques.

Cette nature, n’était le fruit que de la désolation atomique et nucléaire.

Ce sol dé-construit sur les os de pauvres innocents, périt en vain.

Que du faux, rien de mieux que l’endroit qu’il a laissé derrière lui.

Égarer dans ces pensées, observant ces traces d’un passé trouble.

Sans rien trouvé de bon, il repartit donc en aval, vers le jour.

Tout n’est jamais aussi beau qu’il y parait..

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Le vent et la mère

Vers dehors, vers une vie. Besoin de sentir le vent, la nature vivre.
Loin, loin de la fausseté. Des grands canards velus, imbu d’ivre.
Exister, pour faire changement. Le temps propice à ré-essayer.
Envie d’être à l’extérieur, pour écrire autre chose. Espère remonter.
Arrrggg ! Sachant bien, qu’impossible de récupérer tout ce temps perdu.
Même si je ferais tous les efforts, rien ne me redonneras ces minutes.
Le comprenant, ces instants dans cette jungle urbaine, même minime.
Pourrait bien se révèle les derniers, à savourer. Où il me portera, énigme.
Ce vent, ce vent, il ne faut pas ne fuir. Ne vous mettez pas à l’abri, amis.
Savourez-le, croyez à sa main forte, son pouvoir sur tout ce qui est et vie.

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Le vent nettoie ce qu’il doit l’être et alimente le feu purificateur.
Le feu n’est pas l’ennemi de ce monde, il est l’ami démolisseur.
Des cendres, renaitra la vie, plus forte que jamais. Engrais naturel.
Le vide, bien grand parfois est un élément négliger. Voici l’intentionnel.
L’eau calme et sereine, en apparence. Endurez la pacificatrice.
La terre elle, contrôle assurément tous. Arrive la belle dominatrice.

Mère nature, est un tout symbiotique avec ces fidèles éléments. Elle peut donner de merveilleux cadeaux, comme les reprendre à tout instant. Tout ce qui lui appartient. Oui ! Même nous. Cessons d’oublier notre place, dans cet espace. Les dimensions qui nous régisse, sont trop fortes et entourées de beaucoup de mystère. Impossible à saisir, l’infiniment petit et grand. Dans l’esprit d’une créature qui se croit maître de l’univers, qui est sur d’être le tout puissant. Nonnn ! Car il est de mise de dire, le peureux. La peur domine tout et s’en trouve même, la réponse aux pourquoi.

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