Le banc, plusieurs s’y arrêtent. Toutes générations il voit passer.
Jeunes et vieux. Voit naître et mourir les êtres. Subit le temps.
Sans broncher, sans rien demander. En hivers délaissé.
Bien, même trop souvent. Parfois même ranger, pour perduré.
Qu’ils servent plus longtemps à tous. Mais jusqu’à quand ?
Lorsque des gens en auront marre de lui, pour un plus neuf.
Drôle.. L’on traite les objets, tout comme l’on traite les hommes.
Nous les usons jusqu’à la corde, puis seulement là.
Nous acceptons de nous en départir. Alors que plus tôt..
Aurait été plus humain. Tant qu’à l’abandonner à son triste sort.
Sans rien, sans épaules pour pleurer, entourer d’ingratitude.
Tans qu’à ça, à quoi bon s’acharner ? Demande la raison.
Jack Asmo Tous Droits Réservés