Comme ça #2

Part et reviens, s’en va oublier
Reviens se souvenir abandonner
Quelques instants trompeurs
Furie, grandissante torpeur
S’en va et reviens également
Guerre pour l’espace restreint

La mémoire sait tous
Mais subie beaucoup
Elle ne vole pas sa place
Tout ça pour finir de glace
Dans une tombe sans nom
Ni origine, d’un spectre scion

Tic, tac, tic, tac il résonne bien en tout
Ainsi va la vie au pays des bouche-trous

Bip bip, repartit comme une fusée, après avoir déposer ces inepties.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Le temps 3

Le temps lui seul sait
Les dits et non-dits
Le vrai et le faux

Le temps lui seul sait
Qu’un seul a raison
Qu’un homme à jamais
Ne changera foncièrement

Le temps lui seul sait
Que les saisons si belles
Masque la tristesse
D’un monde, fatigué

Le temps lui seul sait
Et vois le cœur d’un être
Le forcera au fil du temps
À se questionner et regretter

Le temps lui seul sait
Que la nostalgie
Est le plus merveilleux
Échappatoire, qui restera

Jack Asmo Tous Droits Réservés

  1. *Le temps original (cliquez)
  2. *Le temp 2, un autre texte (cliquez)

Raconte-bien

Un jour, une heure, des minutes
Un an, une décennie, des saisons
Tout ce ressemble pour le fou

Textes après textes,
qu’ais-je compris
qu’ais-je gagné
Et vous?

Répétant sans cesse les mêmes cassettes
Devrais-je m’arracher la peau et prendre des clichés
Pour qu’enfin vous compreniez mon désarroi

Quand le fou c’est fatigué d’être fou
Qu’il a amorcé des changements marquant
L’avez-vous seulement remarquer
Ou l’avez-vous combattu, car le fou est amusant
Le garder au fond, c’est la jouissance des grigous
Avares de tumultes, de sensations fortes et vives
Pour bien se sortir de leurs piètres existences
Les emmenant à ressentir enfin quelques choses
Ils n’ont pas autres possibilités, croirait-on, pour vivres
Autrement que sur le dos des autres.. J’en doute fort
L’humain est ainsi fait, mais donne-lui l’anonymat
Pour voir enfin son vrai visage, petit lâche il fait bien
Les mâles de la société humaine, se sont presque éteint
Avec l’arriver de ce faux miroir, second du genre
Qui ne reflète rien d’autre que le néant lui-même
L’anarchie ou les règles de la jungle sont inverser
Ou les faibles créatures, peuvent survivre au forts
Car ils ont les techniques pour faire fuir tout ce qui est bon
En ce lieu seul ils ont avantages, car en dehors, ils valent rien
Même grands avec de grosses voix, ils jappent et tous s’en foutes
Les réduisant plus méprisables que des caniches en tutu rose
Je ne tomberais pas dans la vulgarité facile, en parlant de leurs minis entre-jambe
Que la nasa cherche encore avec leurs équipements sophistiqués de détection
Ou ces femmes qui ne comprennent pas, que faire des mamours en lignes
C’est trompé quand même, elles ne sont pas moins des garces adultères
Le petit Jésus pleure de tout là-haut en les voyant, moi je m’en fous je suis athée
Que dire de c’est trolls qui t’attaquent sans raison, te poursuive partout
Ne te laissant même pas souffler, te calomnies, te diffame et atteigne à ta réputation
Partout sur le web, se créant même des lieux pour le faire, quand se n’est pas sur les tiens

Non, moi je vous le dit; Ce monde est viré complètement maboule.
Et le fou lui, en a marre d’être le jouet de tous…

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Moment de défoulement

Sans issue sont tous les hommes, dans le vide le plus constant.
Couvert de pourritures depuis toujours, il ne voit même pas les évidences. Des vies bien futiles, de destruction de tout ce qu’ils touchent et ront.
Le lot de chacun, noir, blanc, jaune, rouge et turquoise.
Peut-importe l’âge, le sexe, le lieu. L’humain court après sa queue.
Incessamment, sans en dérougir ou s’en apercevoir.
Ceux qui voient, aussi peu nombreux sont-ils, ne peuvent rien.
Trop souvent prisonniers de leurs tourmentes.
Ligoter, ne pouvant ni prouver, ni crier, encore moins s’affirmer.
Prisonnier de l’autre côté du miroir, sans vie, croissant des regards inconnus.

C’est bien là, une immense détresse de celui qui voudrait tellement aider. La rage qui le gruge finira par le consumer, ironique, car c’est la seule chose qui le maintient en vie.
Elle a un pouvoir de survie, pourtant elle ne peut faire fondre cette maudite glace, qui le sépare de la vie.
Quand les sons se tuent, il retourne seul dans son coin, sans rien ni personne, attendant son tour.

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Seul sont tous les hommes, dans la noirceur la plus total. Certains éblouies de trop de futilités, pour s’en souvenir. Mais un jour, elle rattrapera chaque enfant égaré. Vous verrez, tous, vous verrez. Le chien noir des légende est bien vrai. Il attend en chacun son heure. Il te prendra tout…. Ou pas, car rien de ce que possède un homme n’est à lui, même amis et famille, continueront sans lui. Sans trop de soucis. C’est ainsi, ils remplacent une distraction, par une autre.

*Seuls sont tous les hommes, tous les êtres et toutes les pensées dans ce monde. Il n’est pas différent des autres. Qu’attendait-il au fond?

Jack Asmo Tous Droits Réservés

*Extrait du texte « IL« .

Comme ça

Étoile doré haute dans le ciel
nous guide bien à sa guise
parfois

Un chemin qui ne ce résume pas
à suivre bêtement, heureusement
dira t-on

Si difficile de se prouver dans ce vide
d’exprimer ça personne pour dire
je t’aime

La perception, le poids d’un artifice
un faux, du vent, nous entraînant bien bas
sans leurre

Alors, parfois dira t-on je t’aime sans leurre !

Jack Asmo Tous Droits Réservés