J’ai tenté d’être cet homme que l’on admire pour ses qualités, pour son assiduité et sa persévérance. Mais hélas, ma personnalité m’empêchais d’être autre chose qu’un homme qui sabote sa vie. Je voulais être le meilleur des hommes, puis avec le temps c’est devenu : je serais le meilleur même si je dois être le pire. Comment en arrive-t-on là ?
Je lâche pied, j’ai peur, je crains que trop la chute. Le retour au vide, qui ne m’a pas vraiment quitté. Dans la tourmente d’une vie, par force et ajustement, je me suis créer une hygiène de vie, qui me maintient. Je risque la perte des acquis. Je souffre, j’ai mal. Je me suis tant battu. Mais y avait-il une place pour quelqu’un comme moi ? Est-ce vraiment ma seule façon de sortir dans un éclat ?
Est-ce que j’aime encore la vie ?
Je ne crois pas. Je me suis extirpé du gouffre, pour échouer.
Cette vie n’a jamais été mienne, ma place est parmi les oiseaux.
Liberté où es-tu ?
Cela fait trois fois que j’atteins à mon existence, en cette jeune année. Apparemment il est trop résistant ce corps. Normal me direz-vous, moi qui ai passé sa vie à le maltraiter et le pousser dans toutes ses limites.
Je suis à terre tel un chien agonisant.
Je n’ai jamais mérité cette humanité, après tout.
Je m’excuse d’avoir demandé à tord cette reconnaissance.
Qui sacrifierez-vous ?
Là où il n’y a plus rien à sauver.
Pas d’âme volontaire.
Les jacasseurs sont ceux qui viendront immanquablement, après la fin. C’est la pestilence, les déchets que porte en lui l’humain. Ceux qui n’y étaient pas avant, y seront en dernier. Lorsqu’il ne restera plus de possibilité de coexister.
Toute ma vie j’ai aimé croire que j’étais incapable d’amour. Mais c’est bien ce qui me tue en ces jours, de trop aimer. J’aurais apprécié n’être qu’un bloc de glace, mais j’étais une rivière de lave qui emporte tout, qui transporte et mêle pour fondre tous les sentiments. Un bloc d’émotions que je ne comprends pas, je suis.
Je suis vacillant sur le bords de la falaise, un coup de plume et je coule au fond de l’abime. pour toujours.
Nous n’entendrons-plus les plaintes du messager, du songeur du néant.
Jack Asmo Tous Droits Réservés