J’aurais beau vivre soixante ans encore, se sera toujours le même humain qui se dressera devant moi. Il y a de forte change que j’ai même accepté de me fermer les yeux et d’avaler la pilule. Pour, comme tout le monde, profité des quelques épiphanies que me procure le fait d’être avec des gens. Avec tout le souvenir de leurs faussetés, de leurs absences, le mettre dans un tiroir, car on ne doit pas faiblir. Sinon, seuls ceux payer pour ne pas se sauver demeurent. Une société qui accepte de perdre des gens, qui aurait pu vivre autrement, qui étaient ni malade, ni limité, c’est une société qui ne changera pas. L’aube du changement n’est certes pas à porter de main. L’homme voué à se répéter.
Jack Asmo Tous Droits Réservés