Bouclier

Titillons l’émotivité un peu, beaucoup, ou pas, dans l’amas d’images qui sont dans cet esprit trouble et mesuré.

Pour se protéger il a tout rasé, ou presque, ce qui fait l’humain, l’homme. Ce qui apparemment le diffère des autres bêtes, son ressentit; malgré ce qu’on en pense, des sentiments peuvent mourir, comme toutes choses en mouvement.

Lorsqu’ils deviennent futilité et fardeau, nous les laissons partir, après trop longue agonie, dans l’injustice du temps.

Ce temps, tellement facile de stigmatiser ce qui est toujours. Blâmer n’est pas une émotion, critiquer non plus, c’est un jeu qui nous permet de demeurer loin de nous-mêmes.

J’ignore si la volonté de les ressuscités est là; je ne me voilerais plus, je sais qu’à quelque part c’est sûrement possible, mais le vouloir n’y est pas dans l’incertitude. D’une vie passée trop longtemps dans le néant.

Néant, un mot trop présent encore dans mon vocabulaire, dans mes écrits, en mon esprit.

Néant, un lieu où nous sombrons trop vite et donc il est tellement difficile de s’en départir.

Néant, un état qui nous colle à la peau, qui nous poursuit et nous appelle à lui.

Néant, une pensée qui se multiplie et se transmet à nos pairs, qui entache nos relations.

Néant, un mot qui devrait demeurer non-existant, dans le vide ou`il est né.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

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