Marchant sur le sentier, le poète vas d’un pas sur vers la normalité. Arrêter dans cet abri non-fumeur, caresser par les rafales de vents soufflants éperdument. Regardant la vie tel un fauve, à la recherche d’une proie à décortiquer. Difficile d’écrire, mes mains geler peinent à tenir ce carnet, si prés du zéro. J’aime bien être ici, anonyme et remarquer de personne, surtout à cette heure. La vie se déroule sans moi, pourtant je reste là pour décrire ce moment.
Je vais ré-insérer mon crayon dans les anneaux qui retiennent ces pages. Reprendre le sentier qui mènera cette fois vers mon monde à moi, bien au chaud. Par ce parc aux arbres obscurs, où certains penchent, croulant sous le poids de l’humain. Le monde est tellement plus beau dans le noir, les sentiers de gloires sont alors plus visibles. Le glorieux affiche bien haut, les trophées de ces démons qu’il a vaincu, au prix de tellement de sacrifices.
Jack Asmo Tous Droits Réservés
magnifique poésie
Merci bien 🙂
bonjour
de vaincre ne serais ce qu’une seule de nos peurs nous rends bien plus fort.
la nuit cadre parfait pour ceux qui ont la peur du grand nombre, mais difficile aussi, car le noir entraine souvent les plus délirant arcanes de notre esprit qui à ces moments là joue avec ce qui est tapie au fond de notre inconscient.
beau texte.