Ours

L’été, l’été, il n’y a pas que ça
L’ours polaire préfère de loin l’hiver
Essayera de profiter néanmoins
De cette autre saison pour tenter le sort
L’acharnement qu’il porte enfreint
Les règles du raisonnablement
Tolérable, ci-bas

Le panda, un autre du nombre des ours
Se dit que les femmes qui accouchent
Ont bien de la chance dans ce monde
Si c’est là leur pire souffrance connue
Elles ne connaissent pas les douleurs
Constantes de l’être, de sa démesure
Un moment sommes tout joyeux

Que les ours, ne connaissent point
Il n’y pas d’épidurale pour la solitude
Et la déchéance, l’emprisonnement 

Jack Asmo Tous Droits Réservés

La rage

La rage est un puissant ressenti
Te donne la force démesurée
Tout en te grugeant violemment
Te coupant bien les mots
En mode : Je vais te tuer !
La puissance brute d’un animal
La furie de la démence pure
La perception du prédateur
Enragé, par les situations ;
Les inepties, les vulgarités
Et surtout les lâches

Est bien menteur celui qui sous la colère écrit ou parle bien.
Ce n’est qu’un renard dans le poulailler. Il se travestit bien en coq.
Pour attaquer sournoisement ces victimes. Vicieusement salaud.
Mais l’enragé, le vrai, sais bien que cela est impossible.
Quand ça te brûle au fond, les mots et paroles n’existent plus.
De moins en moins, plus elle monte et prends tout l’espace.
Quand les mots deviennent brouillons, voir torchons.
C’est que l’esprit ne se soucie guère plus, de ces futilités.
Ainsi est bel et bien, l’unique parcours de la rage en l’être humain.

Le contraire est le mesquin, qui se sert de défaites anarchiques.
Même prépare soigneusement ces coups d’avance, réfléchi, tactique.
Il ne trompera que les suiveurs. Un jour viendra, oui, où le masque..
Tombera.. Aussi bas que lui, c’est-à-dire par terre. Sous la honte.
L’acharnement, n’est qu’un signe de folie. Pas aussi noble que la démence.
C’est bien sûr. Viscéralement, car la démence sait que la folie de nos jours.
Est construite de toute pièce, de la part de ceux qui s’ennuient bien bas.
La démence la vraie, est une chose qui ne tarie pas les vies, sienne/d’autrui.
Ainsi est bel et bien, l’unique visage de la mesquinerie en ce monde.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

L’araignée domestique

L’araignée domestique est très étrange.

Elle fait peur, c’est une incomprise.
Elle passe un peu pour une idiote.
À frôlée les humains de si près.
Sachant qu’elle mourra sûrement.

Quand même assez rapide.
Quand elle frôle ton corps.
Elle ralentit soudainement.
Tu la sens bien, néanmoins.

Quand les poils te dressent.
Ressentant que c’est anormal.
Ces mouvements inopportuns.
Dans une tentative désespérée.

D’échappée à son funeste sort.
Pourquoi persévère-t-elle alors ?
Elle vit par notre seule décision
L’achevez, ou la laissée allez.

Vivre par procuration, n’est pas une vie.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Certitudes

Le temps et la mort, de même que tous les éléments de ce monde, ne mettent pas de gant en dentelles, pour travailler ou sévir.

Ils se contentent d’être dans le vrai. Là où les humains échouent lamentablement. Vivent bien dans leurs rêves, mais le rêve n’est pas la vie ou la vérité.

Passent leurs grandes journées à réclamer des droits et des privilèges, qu’ils n’accordent même pas à ceux qui voient différemment.

L’une de leurs grandes contradictions. Car oui, il y en a beaucoup d’autres. L’humain est mené par ses peurs, soi il se cache, soi il y réagit exagérément.

L’humain est un lâche.

Même le messager ici présent, grand maître de la contraction. Qui vit caché lui aussi. Ne comprends pas, ceux qui ressemble pourtant à sa propre réflexion dans la glace.

Il se dit que même la pitié, la cécité et la lâcheté ont leurs limites, pourtant elles perdurent. Dans ce monde, où l’évolution serait de mise, mais qui ne semble plus existé pour l’humain.

C’est bien triste.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Ma vision

Peut-être que ma vision ne changera jamais.
Je suis résolu, mais est-ce vraiment une damnation ?

Vivement que la noirceur gruge tout mon être.
Mais en voyant moi, ne suis-je pas plutôt choyé ?.

Pas de filtre de couleur, magique ou féerique.
La vie ne sera jamais rose pour moi.

Une vision claire sur ce monde reste.
L’analyse des humains, une vérité.

Pas ou peu de rêve, pas de destinée.
Une solitude persistante, j’ai bien.

Le chemin d’un sens est possible.
Un retour lui n’est pas plausible.

Je ne pourrais jamais voir la vie autrement.
Impossible d’oublier tous les coups qu’elle m’a fait.
Je n’oublierais pas plus ce qu’est l’humain.
J’aurais beau revêtir mon filtre, que tous demeurera sombre.
L’espoir d’un monde, n’est pas celui d’un homme.
Chaque jour, je me dis: À quoi bon ?
À la nouvelle année, le premier janvier zéro heure et une.
C’est une torture innommable. Une autre année de perdue.
Presque une décennie maintenant, impossible à rattraper.

Heureusement personne ne souhaite me retenir.
Un jour ou une nuit, moi et mon fardeau nous partirons.
Le tic-tac résonne en tous, mon cœur et mon esprit ;
Ne veulent plus de zéro heure et une..

Jack Asmo Tous Droits Réservés