L’araignée domestique

L’araignée domestique est très étrange.

Elle fait peur, c’est une incomprise.
Elle passe un peu pour une idiote.
À frôlée les humains de si près.
Sachant qu’elle mourra sûrement.

Quand même assez rapide.
Quand elle frôle ton corps.
Elle ralentit soudainement.
Tu la sens bien, néanmoins.

Quand les poils te dressent.
Ressentant que c’est anormal.
Ces mouvements inopportuns.
Dans une tentative désespérée.

D’échappée à son funeste sort.
Pourquoi persévère-t-elle alors ?
Elle vit par notre seule décision
L’achevez, ou la laissée allez.

Vivre par procuration, n’est pas une vie.

Jack Asmo Tous Droits Réservés

Certitudes

Le temps et la mort, de même que tous les éléments de ce monde, ne mettent pas de gant en dentelles, pour travailler ou sévir.

Ils se contentent d’être dans le vrai. Là où les humains échouent lamentablement. Vivent bien dans leurs rêves, mais le rêve n’est pas la vie ou la vérité.

Passent leurs grandes journées à réclamer des droits et des privilèges, qu’ils n’accordent même pas à ceux qui voient différemment.

L’une de leurs grandes contradictions. Car oui, il y en a beaucoup d’autres. L’humain est mené par ses peurs, soi il se cache, soi il y réagit exagérément.

L’humain est un lâche.

Même le messager ici présent, grand maître de la contraction. Qui vit caché lui aussi. Ne comprends pas, ceux qui ressemble pourtant à sa propre réflexion dans la glace.

Il se dit que même la pitié, la cécité et la lâcheté ont leurs limites, pourtant elles perdurent. Dans ce monde, où l’évolution serait de mise, mais qui ne semble plus existé pour l’humain.

C’est bien triste.

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Ma vision

Peut-être que ma vision ne changera jamais.
Je suis résolu, mais est-ce vraiment une damnation ?

Vivement que la noirceur gruge tout mon être.
Mais en voyant moi, ne suis-je pas plutôt choyé ?.

Pas de filtre de couleur, magique ou féerique.
La vie ne sera jamais rose pour moi.

Une vision claire sur ce monde reste.
L’analyse des humains, une vérité.

Pas ou peu de rêve, pas de destinée.
Une solitude persistante, j’ai bien.

Le chemin d’un sens est possible.
Un retour lui n’est pas plausible.

Je ne pourrais jamais voir la vie autrement.
Impossible d’oublier tous les coups qu’elle m’a fait.
Je n’oublierais pas plus ce qu’est l’humain.
J’aurais beau revêtir mon filtre, que tous demeurera sombre.
L’espoir d’un monde, n’est pas celui d’un homme.
Chaque jour, je me dis: À quoi bon ?
À la nouvelle année, le premier janvier zéro heure et une.
C’est une torture innommable. Une autre année de perdue.
Presque une décennie maintenant, impossible à rattraper.

Heureusement personne ne souhaite me retenir.
Un jour ou une nuit, moi et mon fardeau nous partirons.
Le tic-tac résonne en tous, mon cœur et mon esprit ;
Ne veulent plus de zéro heure et une..

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L’oubli

L’oubli, est l’un des plus grands ennemis de l’humain, oui.

Nous oublions de vivre
Nous oublions de ressentir
Nous oublions notre mère
Nous oublions nos parents
Nous oublions nos amis
Nous oublions nos familles
Nous oublions l’espoir d’un jour beau
Nous oublions qu’il y a des humains là devant nous
Nous oublions qu’il y autre chose que moi et moi

Plus important nous oublions de voir
Prisonnier d’une cécité malsaine
L’humain est bien

Au final nous oublions notre être
De s’élever contre les fausses certitudes
Les nôtres, comme celle d’autrui, des autres

De questionner nos habitudes, de questionner, de questionner oui, tout ce qui ne concorde pas !
L’anarchie des mots et des gestes résolus de la contradiction abusive, rusée telle nulle autre.

Nous marchons sans être, ni but, dans l’oubli du bon, de la possibilité du meilleur. En répétant sans cesse les mêmes gestes stupides, sans se remettre en cause.

L’humain est bel et bien mort ! Renaîtra-t-il de ces cendres tel un phénix ? Ou continuera-t-il sa chute, jusqu’au tréfonds de l’ineptie, la belle médiocrité ?

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Pleine lune

La lune pleine, brille toujours aussi forte, là haut dans le ciel.
À son apogée céleste. Nul ne guide plus les pas du monde, dans le silence et la noirceur. Qu’en sa présence. Une lueur d’espoir dans la nuit. Éloigne le trouble des êtres oubliés, quelque instant.

Le temps, bien modeste. De contempler sa splendeur, sa contradiction. D’être là lumineuse de tout son être, parmi la nuit, la noirceur. Où tout bouge sans cesse et sans retenue, malgré bien souvent l’absence de chemins. Elle nous appelle à s’arrêter, pour observer, hier et demain, savourer le présent.

Tellement de buts et de facettes …

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