Je me vois dans le reflet d’une vitre brisée, soudainement sa m’apparaît. La déchirure de mon âme, est si grande. J’ai peur, je cherche à m’éveiller de ce cauchemar, mais il n’en est rien. Je ne peux m’éveiller, car je ne dors pas.
Même dans les pires des cauchemars un esprit ne pourrais pas imaginé tellement de mal et de douleur. Des cicatrices si grandes, qu’on ne peut les reproduire. Résultat de moi et de ma stupidité à vouloir devancer cet infâme temps.
Oui, j’ai tout vécu à la vitesse grand V, déjà enfant je ne voulais pas dépasser quarante ans. Voyant bien les aînés, inhumainement souffrir délaissés et abandonner. Cet âge persistent que je ne voulais pas connaître, sans savoir ce qui m’arriverais.
J’ai toujours cherché frénétiquement à tout faire, en ne me souciant pas du tout des conséquences de mes actions. De toute les façons, aussi bien sexuel, qu’émotionnel, physiquement, mentalement, repoussant toute les limites.
Du coup mon ascension à toute les choses de ce monde fût rapide, mes désirs extravagants, ma témérité légendaire. Ma chute n’en a été que plus grande et plus pénible. Ma solitude qui devenu un mode de vie, bien malgré moi.
J’ai surpassé ceux de mon age en action, devant les laisser en chemin, pourtant mon esprit à conservés plusieurs manies très naïves. Éclaté de tout coté, j’ai fini rejeter de tous. N’ayant pas vraiment de liens, ni de repères dans le temps.
Un inconnu, un être que l’on aime oublier spontanément dans un coin. Délaissé, ne cherchant pas la pitié, mais l’écoute et des relations. Des discussions, des points communs, tout ce qui peut sembler normal, imaginable.
Acculer au pied du mur, ne me restant que très peu de temps, je tente pour une dernière fois. Tout en fermant les livres, un à un, de retrouver mon moi, celui que j’ai abandonné en route quelque part. De le faire revenir.
Ne voulant rien laissé à tout hasard, testament, écrits, idées, tout est presque complété comme je le peux, avec minutie. Des projets il y en a qui me sera impossible d’achever, je laisse néanmoins toutes mes instructions.
Au fond, je crois ou crains fortement, que mon moi, est mort d’attendre le retour de son messager. Une partie morte et l’autre en devenir, tel est ma réalité en ces heures. Pour une dernière fois, je contemplerais le temps.
Seize ans avant l’heure prévu initialement, ça ne change pas grand chose au fond… Non? Qu’est-ce que vingt-cinq, cinquante ou soixante-quinze, si ce ne sont que des chiffres.
*Prémices d’une série de textes à venir, me racontant.*
Jack Asmo Tous Droits Réservés