Je reconnais volontiers n’être qu’un lâche, un paresseux ; non je ne prendrais pas les armes pour combattre la déraison Syrienne, même si cette anarchie me ronge au vif, moi porte-étendard de la raison, moi le fou à qui la raison murmure de temps à autre. Je ne me lèverais même pas de cette chaise d’ordinateur pour dire NON. Je suis humain, vrai, comme tous les autres, je regarde sans rien faire, comme tant de génération l’on fait avant moi. Pourtant, la raison ne commande pas le sang, non, elle réclame qu’un peu de temps. Si tous, le plus nombreux puissions nous être, sortions sur nos trottoirs, manifester, sans bouger, ni parler, juste demeurer là, les gouvernements n’auraient plus d’autre choix que de réalisé que nous sommes contre et qu’ils commenceraient désavantagé au jeu de l’hypocrisie, oups, lapsus, de la politique s’ils n’essaient pas d’au moins faire semblant d’y faire quelque chose. Imaginés plusieurs gouvernements de différents pays, font semblant de vouloir faire quelques choses, ça leurs foutraient les chocottes à ces réfractaires de la raison.
Mais bon, notre utilité n’est pas de réfléchir, nous peuple, nous moutons, mais de suivre les faux bergers. Dommage tout de même…
« Seuls les morts ont vu la fin de la guerre. »
Platon
Jack Asmo Tous Droits Réservés